La démocratie et la citoyenneté Autres

L’association verteur de citoyenneté

Les pouvoirs publics du haut de leurs certitudes semblent oublier le travail social considérable effectué par les associations. Depuis bien longtemps nous entendons que le bénévolat est en crise et que le nombre des volontaires diminue. ce qui fait reposer la plupart des responsabilités sur un nombre restreint d’individus. La situation reste pourtant confortable pour les élus qui bénéficient de ces investissements personnels sans pour autant les considérer comme des acteurs majeurs de la société au même titre que les professionnels. Beaucoup de ces bénévoles développent des compétences souvent supérieur à un grand nombre de professionnels. Cette reconnaissance, comme il l’a souvent été proposé, ne repose pas sur un statut particulier qui engendrerait des complications administratives supplémentaires. Il est indispensable, comme dans d’autres pays européens que les dirigeants d’association, dès qu’elle atteint un certain volume d’activité, bénéficient d’une considération similaire à toute structure administrative, industrielle ou commerciale. Le fait d’être à but non lucratif ne confère pas à cette activité un traitement de mendicité ou de dépendance à qui que ce soit (Elles font partie prenante de l’économie sociale et solidaire). Il a été détestable de constater ces dernières années de récessions pour l’État et les étages de pouvoirs publics comme pour les communes qu’une des cibles principales a été de baisser les subventions aux associations. Il est pourtant venu le moment d’enrichir ce secteur fondamental de notre vie en société en lui confiant la gestion de locaux communaux. La subvention telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui insinue une forme dépendance. Il est nécessaire de faire la promotion d’une forme de GIP à l’échelle locale principalement. Le produit social d’une association est mesurable (Le travail est déjà engagé, pour l’instant les élus font tout pour ignorer ce travail de contrepouvoir) car c’est ce que les collectivités lui doivent. Le produit associatif doit passer par la pluriactivité pour être réellement reconnu, et avoir une réelle efficacité sociale.
Il est donc indispensable de contribuer à une nouvelle forme d’association cogérée avec les pouvoirs publics.

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