Partager le travail !
Il faut que la variable d’ajustement ne soit pas le nombre de sans emploi mais le nombre d’heure travaillé. Nous avons d’un coté un certain d’heure de travail à faire par an de l’autre côté des travailleurs, nous faisons une division et nous avons le nombre d’heure que chacun doit travailler. A mettre en œuvre je comprend que ce ne soit pas aussi simple, je pense que c’est tout à fait possible à faire. Le problème est que les entrepreneurs ont besoin d’une pression pour faire baisser les salaires et sont donc très content de cet état. Avec une société qui partage le travail, et donne un salaire d’activité dès 18 ans, nous pouvons accorder la liberté aux entrepreneurs. La possibilité d’embaucher de de débaucher qui ils veulent quand ils veulent. Je suis sur que cela boosterai la robotisation des entreprises et nous gagnerons en productivité. Il n’est pas normal de payer des gens à rien faire, alors qu’il y a des secteurs qui ont besoin de travailleurs, comme les EPAD, mais qui ne peuvent pas les financer. Nous marchons sur la tête !
Il est sans doute très difficile voir impossible de réformer un système entier dont tous les rouages ont interdépendants.
Par exemple une durée de travail modulée en fonction des tranches d’âge associé à des minima de rémunération assurés selon les tranches d’âge permettrait une répartition différente du travail en fonction de l’expérience et de la capacité de travail de chacun.
Ainsi les 16-35 ans pourraient travailler sur 5 jours, les 35-45 de 4 à 4,5 jours jours, les 45-55 3,5 à 4 jours, les 55-65 de 2,5 à 3,5 jours par semaine. Les plus âgés et expérimentés sont aussi plus efficaces et perdent moins de temps grâce à sur expérience. Ils sont moins résistants et donc marginalement moins productifs au delà d’une certaine charge de travail. Les plus jeunes ont davantage de résistance mais font plus d’erreur et perdent davantage de temps etc…
Le problème est que le système de calcul des droits à la retraite ne favorise pas un tel système et incite à concentrer le travail et les rémunérations maximales sur les fins de carrière. c’est un peu absurde.