La santé est un enjeu sociétal, et économique majeur.

Qu’attendent nos concitoyens : A mon avis, ils attendent le meilleur, c’est à dire :

– être pris en charge de façon compétente et humaine,
– dans des établissements ou les praticiens sont identifiés par leur compétence
– le plus proche de leur domicile

Penchons nous sur les ressources des établissements de santé : Le système mis en place actuellement est plutôt performant mais inégal dans certain domaine comme la prise en charge du cancer, je m’explique : Un petit établissement n’atteint parfois les quotas requis pour cette pratique, mais je vous demande d’examiner la réalité, les quotas sont établis par établissement et non par praticien,
Un praticien de ce « petit » établissement peut atteindre 25 pathologies cancéreuses pathologiques, son confrère lui n’intervient pas ou peu dans les pathologies de cancer, donc l’établissement ne peut être reconnu car les quotas à atteindre est de 30 par exemple
Un grand établissement peut atteindre 50 pathologies mais avec 6 praticiens intervenant …. Faites la moyenne par médecin… L’établissement est habilité mes les praticiens réalisent en moyenne 8 interventions…
Si l’établissement quel qu’il soit met en oeuvre tout ce qui est requis en terme de compétence, de personnel, de matériel, la prise en charge dans un petit établissement est possible et souhaitable.
La Sécurité Sociale est garante de la mise en oeuvre financière du coût et de la répartition des prises en charge, le système aurait besoin d’un rénovation importante il me semble…
tout devrait être examiné ou réexaminé car il existe trop de situations inégales et beaucoup de renoncements aux soins
Les dépassements d’honoraires : Sont justifiés car les honoraires ne sont pas en rapport avec les risques liés aux actes pratiqués.
C’est l’état qui a permis d’établir le secteur 2,
Dans la majorité des cas, les honoraires ne sont pas suffisamment élevés pour rémunérer les praticiens et si on les compare à ceux pratiqués dans les pays européens, nous sommes bon dernier. Ce qui a entrainé un recrudescence d’actes en secteur 2, due à d’importants investissements réalisés et à une non réévaluation de ces actes
Cela doit être réexaminé très sérieusement

En conclusion, il faut des états de la santé performants et de l’écoute de l’ensemble des acteurs