Les jeunes actifs survivent

Profil de mon fils  : « J´ai 31 ans, suis Architecte Paysagiste, ai un Master 2 avec une spécialisation Jardins Historiques. Je vis à Paris, 20ieme, avec ma compagne, au chômage, dans un 2 pièces loué 1300€. Mon salaire net est de 2000€. »
La plupart des jeunes salariés ont aujourd´hui des salaires ridiculement bas, malgré leurs compétences et leur enthousiasme. Si on s´en réfère aux années 70, en tenant compte de l´inflation, mon fils devrait avoir un salaire compris entre 4500 et 5000€.
Cette population de jeunes actifs est en situation financière dramatique, souvent déprimée car sans vision d´un avenir radieux, vivant au jour le jour, n´envisageant aucune possibilité d´accès à une propriété immobilière, n´envisageant même plus de fonder une famille… Dans un couple il faut désormais être 2 à travailler pour avoir des revenus suffisants pour une vie « normale », alors qu´auparavant, c´est à dire il y a juste quelques décennies, seul un salaire suffisait.
Les patrons, et bien sûr la compétitivité internationale, qui s´exerce maintenant sur la plupart des produits ou services, sont à l´origine, voire responsables, de cette situation.
Situation qui n´est pas assez prise en compte par les pouvoirs publics et dont même la presse ne fait pas état.
L´évolution récente des règles de donation parents/grand-parents vers enfants/petits-enfants est un pis aller, une aide ponctuelle. Un jeune sera, c´est sûr, touché par cet apport financier éventuel, mais préférera envisager seul son avenir.
Étonnement, ces jeunes-là font le gros dos, ne s´insurgent toujours pas, malgré la dégradation de leur vie au quotidien, sans perspective d´avenir positive.
Comment mettre en place rapidement une réflexion sur ce sujet, permettant d´abord une étude réaliste, pour ensuite envisager, avec le patronat, des solutions concrètes.

Merci pour votre écoute.
En attente d´un retour.

Bien cordialement
Francis Berthomieu
0770222787