Le coût de l'énergie

Informer le public et simplifier la mise en œuvre des projets de production.

Les coûts sont en moyenne baissiers sur les 5 dernières décennies :
« Une personne rémunérée en 1970 au salaire minimum devait travailler 15,7 à 16,8 heures pour gagner un montant brut équivalent au prix d’un plein de 50 litres. En 2024, il est seulement nécessaire de travailler 7,9 heures pour se procurer un tel volume » source tf1info.fr
Notre électricité n’a pas connu la même hausse de productivité mais est restée stable. Le tableau de l’insee « Évolution des prix de l’électricité et des prix à la consommation des ménages » montre que de 1960 à 2016, le prix de l’électricité à grosso-modo suivi l’indice des prix à la consommation.

L’opération bouclier tarifaire de ces dernières années a été contreproductif. Il a renforcé les mythes de l’argent gratuit et de l’Etat tout puissant, capable de déterminer politiquement le coût de l’énergie. En réalité, l’Etat n’a pas modifié ce coût mais a fait payer le contribuable au lieu du consommateur, ce qui a déresponsabilisé ce dernier. Ce faisant, il a brouillé le message apporté par le marché qui indiquait par le prix que la demande était supérieure à l’offre et probablement freiné les velléités de sobriété qui auraient découlé d’un prix élevé en subventionnant la consommation d’énergie.

Pour faire baisser les coûts efficacement, il faut produire plus. La baise de la demande ne peut être à court terme que marginale. L’obstacle le plus fort à la hausse de la production est le principe du « pas dans mon arrière cour » (not in my backyard) Ce principe se pare d’atours divers : défense de l’écologie, des paysages, plan d’urbanismes, visées électorales etc. Il attaque tout autant les possibles éoliennes, centrales nucléaires, extraction d’hydrocarbures.

 Je pense donc qu’il faut laisser le marcher fixer le prix librement, et expliquer toujours que pour faire baisser les prix, il faut produire.
 D’autre part, il faut comme dans beaucoup d’autres domaines, minimiser les barrières règlementaires (expertises, autorisations, enquêtes publiques) et autres recours contre le développement de ces infrastructures productrices.

Le rapport de France-renouvelabes et Capgeminy Observatoire de l’éolien 2023 précise « La France est aujourd’hui le pays Européen où le temps de réalisation d’un projet éolien est le plus long (entre 7 et 10 ans). » C’est n’est pas raisonnable.

Les notes de cette contribution

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In medio stat virtus cette contribution me semble réaliste, pragmatique et nécessaire
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Décalé cette contribution est originale et innovante
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À peaufiner cette contribution me paraît intéressante, certains points restent encore à approfondir
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Why not cette contribution fait avancer le débat même si je ne la partage pas à 100 %