Semaine de 36 heures
Partie n° 2
Augmenter la durée de la semaine de référence d’une heure, tout en maintenant un salaire sans charge pour les employeurs et en revalorisant le SMIC à 12,50 €, pourrait générer plusieurs milliards d’euros de revenus supplémentaires pour les caisses sociales de l’État chaque année.
Pour un groupe de 10 millions de salariés au SMIC, cela se traduirait par :
Plus de 1,1 milliard d’euros en cotisations sociales grâce à la réforme proposée dans la première partie.
Un apport de plus de 5 milliards d’euros dans l’économie de détail, générant à son tour plus de 1,1 milliard d’euros de TVA, sans compter la TVA issue des chèques mentionnés dans la première partie.
Pour les salariés, cette mesure représenterait un revenu supplémentaire de plus de 533 € par an pour ceux au SMIC. Avec un emploi organisé sur une semaine de quatre jours suivie d’une semaine de cinq jours, cela permettrait de bénéficier de 26 week-ends prolongés de trois jours, soit un tous les deux week-ends.
En réformant le calcul des congés payés pour qu’il soit basé sur la présence au sein de l’entreprise, comme c’est le cas pour les intérimaires et les saisonniers, la cinquième semaine de congés pourrait devenir aléatoire, offrant ainsi un gain additionnel d’environ 369 € nets. En combinant la 36e heure de travail et la cinquième semaine, cela pourrait représenter un revenu net supplémentaire de 900 € par an.
Une autre proposition serait de permettre à une personne de travailler uniquement trois jours pour atteindre 36 heures, si l’un de ces jours est un dimanche, suivant le calcul suivant : 8 + 8 + (8×2) = 36 heures.
Je reviendrai également sur la création du RMA (Revenu Minimum d’Activité) à 12 heures par semaine.