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Marine marchande et pêche

1 emploi embarqué donne à minima 4 emplois à terre. La pêche, métier encore très difficile physiquement et mentalement, est le métier le plus dangereux. Il est suivi par la marine marchande. Ensuite seulement le bâtiment à terre.
« il y a 3 sortes d’hommes, les vivants les morts et ceux qui vont sur la mer ». Ces mots attribués à Platon le précisent, les métiers de la mer sont tellement risqués que dans l’antiquité on ne savait si le marin était en vie qu’à son retour.
Les techniques et matériels de survie ont fait tellement de progrès que ce risque a fortement chuté, mais les spécificités du métier font que peu de monde est attiré par la profession.
De même une fiscalité purement française s’appliquant à un milieu qui a été et est toujours le plus en concurrence avec l’étranger est le meilleur moyen de le détruire. La flotte marchande française est passée du 6 ème rang en 1955 au 28 ème en 2006.
Historiquement, lorsque Colbert voulu créer une flotte militaire pouvant égaler celle de l’Angleterre il créa des avantages pour la marine marchande, réserve naturelle de la navale.
Au fil des ans il offrit ainsi comme privilèges le monopole de la pêche à pied (permettant ainsi aux familles des inscrits maritimes d’éviter les famines) et la première forme de sécurité sociale et de pension décrétée par un Etat. C’était proprement révolutionnaire pour l’époque.
Ainsi, pour recréer un choc économique permettant de recréer une marine forte, d’exploiter nos zones maritimes (2 ème superficie mondiale) et de relancer la recherche il nous faut créer des conditions exceptionnelles.
Le seul levier aisément manœuvrable est celui de la fiscalité. D’ailleurs historiquement c’est toujours ce levier qui fut utilisé pour créer les conditions favorables au développement économique ou à la recherche.
Je propose donc de défiscaliser les revenus du travail des inscrits maritimes pour motiver les vocations. La contre-partie naturelle pourrait être l’obligation de faire des périodes dans un corps de garde-côtes que nous crérions pour fusionner les diverses administrations qui se bousculent dans la surveillance du domaine maritime. Une autre contre-partie serait l’obligation d’être réserviste.
De même, en accord avec le reste de l’Europe, Il faudra définir une défiscalisation des activités maritimes liée, par exemple, avec une fiscalité sur le tonnage transporté sur nos eaux territoriales (touchant tous les navires). Fiscalité servant à payer la sécurité du transport assurée par les autorités, les services de remorquage, les systèmes de navigation, etc…
Pour accélérer les procédures européennes nous pourrions être « pays expérimentateur ».
Sachant que l’essentiel des marchandises arrivant en Europe passe dans nos eaux pour rejoindre les ports du nord et que pour l’éviter il faudrait que le trafic se détourne par le nord de l’Ecosse il nous sera facile de calculer cette fiscalité au tonnage.
Il existe un autre levier, axé sur la décentralisation et l’Europe.

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