Soyons pragmatiques et réalistes ; arrêtons de marcher sur la tête
La voiture est un bien social nécessaire et vital en zone non-urbaine (mobilité, travail…).
Au lieu de la « tuer » à coups de normes et de taxes, qu’elles soient nationales ou européennes, il faut être pragmatique pour accompagner le changement en ne restant pas dans le dogmatisme d’une idéologie écologique aux conséquences économiques, industrielles et sociales dramatiques.
Au lieu de punir le renouvellement du parc automobile, il faut encourager l’achat de véhicules neufs plus propres : thermiques de dernière génération, hybrides ou rechargeables et pour ceux qui le peuvent, électriques, voire même hydrogène.
Non l’avenir ne pourra pas être tout électrique, il faut faut un mix de sources d’énergies en fonction des besoins et des capacités de chacun (des constructeurs comme des utilisateurs). il faut que la voiture reste accessible.
Les malus écologiques sont stériles car au lieu de favoriser l’achat d’une voiture neuve moins polluante (certes qui peut toujours émettre du CO2), on préfère taxer à l’achat et ainsi inciter les utilisateurs à conserver de vieilles voitures beaucoup plus polluantes en circulation. Et en plus on a ouvert en grand le marché aux véhicules importés tout en détruisant nos emplois en France et en Europe.
Et les entreprises sont dans le même cas ; désormais les normes sont beaucoup trop drastiques. A l’heure de la guerre économique, de la concurrence chinoise notamment, simplifions et allégeons les normes et les taxes, Incitons à consommer local, à produire localement en Europe et en France et pour cela mettons en place un FABRI-score ou product-score qui informe le consommateur du pourcentage des pièces et de l’assemblage du produit et de ses sous-ensembles dans l’UE et au sein de chaque pays de l’Union. Et là, même les voitures chinoises n’y résisterons pas car elle auront 0.