Sport pour tous.
Dans nos entreprises, nous appliquons une règle simple : celle de la sanction.
Cependant, cela soulève une question cruciale : comment inciter les entreprises à promouvoir le sport ? Tenter d’apporter une réponse à cette question en recourant à des solutions temporaires ne mène qu’à des résultats superfiels.
Les dépenses d’aides aux entreprises ne garantissent pas nécessairement une efficacité réelle, surtout par rapport aux investissements considérables que notre pays consacre à ce sujet. Il est donc essentiel d’aborder le problème sous un angle différent :
comment stimuler l’engagement des entreprises dans le soutien à la pratique sportive ?
Les équipements sportifs représentent un coût significatif, souvent sous-utilisés, alors que de nombreuses grandes salles demeurent inoccupées dans nos communes. Imaginons un projet innovant : l’Arche de la Défense pourrait être réaménagée pour inclure une salle de sport au cœur de ce quartier, accessible librement aux employés pendant les heures de bureau, tout en étant utilisée par des clubs sportifs en dehors de ces horaires.
Pour catalyser ce changement, il est impératif d’introduire des incitations financières.
Je propose d’adapter l’impôt sur les sociétés : maintenir un taux d’imposition à 30 %,
dont 20 % seraient déductibles à hauteur de 75 % des investissements réalisés.
10 % pourrait être affectée au sport.
La répartition des déductions serait la suivante :
25 % pour les infrastructures sportives, qu’elles soient publiques ou privées,
25 % pour le soutien aux activités sportives, tant amateurs que professionnelles,
25 % pour l’aide à l’insertion par le sport,
25 % pour le sponsoring d’événements sportifs.
Les 10 % restants seraient alloués à des actions dans le domaine du logement, des transports, de l’instruction et de la culture.