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Moralisons la vie publique !

Il faut que soit mis un terme à l’habitude prise en France de gouvernements pléthoriques, comportant jusqu’à 40 ministres et ministères, des Assemblées pléthoriques, près de 600 députés pour l’Assemblée, près de 300 sénateurs, des cabinets qui font double emploi avec les administrations dont le ministre a la charge.

Il faut que les parlementaires et les élus se trouvent à égalité de traitement avec l’ensemble des citoyens, notamment en matière d’égalité devant l’impôt. Il n’est pas acceptable que les élus votent des impôts que, pour nombre d’entre eux, ils ne sont pas appelés à acquitter eux-mêmes.

Il faut que tous les courants d’opinion d’importance substantielle soient représentés à l’Assemblée nationale. Le peuple français d’extrême-droite, d’extrême gauche et du centre indépendant, n’est pas représenté : moins de 1 % des sièges, pour près de 40 % des voix obtenus à chaque élection présidentielle. Il faut donc une règle électorale juste qui permette si on le veut d’élire une majorité mais qui impose de représenter autrement que symboliquement les courants minoritaires du pays. Car le débat où ne peuvent se faire entendre que les partis dominants empêche la vérité, ou en tout cas bien des vérités de se faire jour.

Il faut enfin que les nominations, en particulier les nominations dans les fonctions de contrôle de l’État, ne puissent plus être comme elles le sont depuis trop longtemps, le fait du prince et l’apanage de ses favoris.

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Les réponses (3)

  1. Alexandre THIELE dit :

    Ce commentaire me parait bien ciblé, maintenant il nous faut rajouter des précisions, comme, par exemple un « numerus clausus » de nomination de ministres et sous-secrétaires d’Etat, le nombre que nous souhaitons de députés(400?) et de sénateurs(200?), et évidemment le mode de scrutin avec une part de proportionnelle, pour une meilleure représentation des sensibilités de nos concitoyens.
    Une fiscalité plus juste, cela devrait être un devoir citoyen, même symboliquement de s’acquitter de l’impôt, quitte a revaloriser les minimas sociaux, et de revoir la répartition de cette effort suivant les situations individuelle ou collective.

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