Aujourd’hui et je l’ai dit par ailleurs, il n’y a plus de Président de la République qui soit élu de façon très majoritaire. Il aura fait au mieux 28 % (des électeurs et pas des français !) au premier tour et au second il empochera les voix qui lui manquent par défaut.
Son pouvoir n’a plus le fondement nécessaire (que Giscard estimait à 2/3 des français) et s’étiole rapidement laissant au bout d’un temps le pays dans une dérive malsaine.
Il en va souvent de même avec le parlement dont les élus sont trop souvent à la recherche de stratégies défensives ou agressives vis à vis de l’opposition plutôt que de stratégies pour la France.
Il faudrait peut-être que la constitution ou la loi prévoit des consensus obligatoires avec l’opposition pour des sujets d’importance (voir lesquels) et non pas des référendums qui sont très difficile à rédiger.
Certains émettent l’idée d’introduire à l’assemblée nationale des représentants de la population. Pourquoi pas. Mais combien, quelle durée de mandant…
En résumé le pont principal est que toute décision importante soit prise avec un consensus des 2/3.
Pierre Schneider