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prévenir la délinquance

Les jeunes qui commencent un parcours de délinquant se font réprimander mainte fois pour finir, si ils persistent, en prison.
Ce qui ne fait qu’augmenter le risque de récidive voire d’orientation vers le terrorisme.
Proposons, dès qu’un mineur est repéré comme dérivant vers la délinquance, de l’envoyer faire un stage encadré par des militaires, pour lui permettre de retrouver un cadre, mais aussi des perspectives d’avenir, et de la confiance en soit.
Loin d’être une punition uniquement, cela permettrait de la réinsérer très rapidement.
L’aspect militaire lui redonnerait un cadre, des horaires, des limites et un esprit de camaraderie.
Il pourrait alterner entre cours et travail d’intérêt général.
Un exemple : combien de communes rurales n’ont pas les moyens d’entretenir les chemins communaux ? En voyons ces jeunes, encadrés, réaliser le débroussaillage. Cela leur redonnerait le goût du travail, la fierté du résultat, la confiance en eux. Au final, cela leur permettra d’envisager un autre avenir, en s’accomplissant dans le travail.
Tout le monde est gagnant.
Si on veut que ces jeunes fassent autre chose que ce qu’ils connaissent, il faut leur montrer autre chose.
Parmi ceux qui trainent toute la journée à la recherche d’un mauvais coup, combien seraient de très bon plombier, ébénistes, sportifs ou professeurs ?
Ne gâchons pas nos forces vives.

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Les réponses (3)

  1. Yohan MELOTTI dit :

    Je ne suis pas réellement fan de votre approche « tout militaire » mais il est effectivement évident que la prison n’est pas la réponse adéquate à la délinquance et que pour ces gens là comme pour la société il serait bien plus productif de les impliquer dans des travaux d’intérêt généraux encadré par du personnel formé à la reinsertion sociale. Pour les cas les plus durs et récidivants on pourrait alors songer à l’encadrement militaire !

  2. Jérôme RIBETTE dit :

    Bonjour,
    L’encadrement militaire que je suggère aurait pour but non pas de punir ou de contraindre par l’emploi de la force physique ou autre moyen de coercition, mais bien d’isoler des groupes de jeunes avec des personnes leur donnant des règles à suivre et des limites.
    Et il est à mon sens indéniable que l’aspect militaire donnera pour le coup l’autorité naturelle aux encadrants pour faire cela.
    Bonne soirée!

  3. Guénaëlle BOUQUET dit :

    Bonjour. Les militaires ont-ils envie de devenir des éducateurs ?
    Et si on confiait plutôt cette responsabilité aux maires ? c’est le plus souvent un urbanisme déshérité qui entraîne l’oisiveté « mère de tous les vices ». De bons équipements sportifs, des éducateurs charismatiques et bien dans un sport qui leur donne cette « autorité naturelle » dont vous parlez, et que j’interprète comme « figure paternelle ». Commençons par mettre plus d’adultes, et soigneusement recrutés, dont on valorise le travail par une rémunération incitative, auprès des jeunes. Et rétablissons les liens sociaux, dans les villes, en valorisant et en outillant les relations intergénérationnelles. Tout le travail parfois bénévole des associations, des MJC, des clubs de sport est injustement méconnu, et le premier à subir les restrictions. Prêter un local municipal et du matériel pour un garagiste à la retraite qui animerait un atelier de réparation de vélos, motos …. Créer des cyber-cafés avec des animateurs créatifs et qui ouvrent la toile sur ce qu’elle a de meilleur… Proposer gymnases, salles de danses, dojos, terrains de foot et de rugby avec des responsables qui fixent les règles et responsabilisent, et surtout, y favoriser, par la gratuité, la mixité sociale… peut-être que c’est aussi bien que d’apprendre le maniement des armes ?

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