Comme nous pouvons le constater concernant le dossier syrien, l’Union Européenne est la grande absente des sujets d’importance. Quelques pays moteurs expriment leur désapprobation, mais ne disposent pas d’un poids politique suffisant pour se faire entendre.

La Russie est actuellement au centre de l’échiquier international. Le désengagement prochain des américains, et donc du « parapluie » de l’OTAN, est l’occasion de mettre en place une réelle armée européenne, qui reste l’atout principal dans toute négociation, devant la situation économique qui va de paire.

La première erreur de la construction européenne est de de d’être focalisée sur les échanges pour opérer un rapprochement de nations anciennement ennemies, sans prévoir de relais pour la stabiliser et l’unir fiscalement, socialement et enfin créer une nation nouvelle.

Les États-Unis retournent à une politique isolationniste ou centrée sur l’Asie, la place qui devait nous échoir est enfin libre.

Le premier symbole évoqué pour représenter la nation est l’Armée. Le développement de l’embryon déjà constitué est une chance à la fois pour défendre nos intérêts internationaux et les projeter, mais aussi pour redonner une cohésion et une idée de nation européenne encore absente, dont les nationalismes tirent parti.