RECONNAITRE le vote blanc !
Nombre d’électeurs ont perdu confiance dans le personnel politique. En 2012 ce sont 20 % des électeurs qui ne se sont pas dérangés pour voter (quand on sait que les présidentielles sont avec les municipales les élections où les gens participent le plus). Et quand les électeurs se sont déplacés près de 7 % ont voté blanc ou nul au second tour.
Aujourd’hui malheureusement venir voter blanc ou ne pas venir est presque pareil. Pas d’impact sur les résultats au final.
Qu’offre-t-on au presque 25 % d’électeurs (abstention + vote blanc ou nul) qui ne sont pas en accord avec les candidats proposés ?
Aussi :
– Reconnaissons le vote blanc comme un geste citoyen avec un réel pouvoir sur le scrutin. Imaginons qu’au delà d’un certain score du vote blanc (à déterminer 40 % ? 50 % ?) les élections soient annulées car les électeurs ne sont pas satisfaits du choix de candidats proposé.
C’est justement le problème : imaginez un pays dans lequel il faudrait recommencer les élections X fois à cause des votes blancs. Ca voudrait dire un pays pas du tout géré ? Je suis pour la reconnaissance du vote blanc, mais en comptage, c’est-à-dire qu’il doit être annoncé par les commentateurs comme tous les autres résultats. C’est pour cela que les gens s’abstiennent plutôt que de voter : car on va parler de l’abstention… Je suis à 100% partisane de ce comptage car il signifierait beaucoup pour les candidats et les obligeraient malgré tout à se remettre en question.
Le vote blanc existe, est opérationnel depuis plusieurs scrutins (européennes 2014 au moins) . . . mais il est ignoré (ou quasi) par les élus, les « journalistes » et les « sondeurs » qui continuent d’afficher et de commenter des pourcentages de votes exprimés. La modification de la loi avait pour but de reconnaître le vote blanc comme une expression du choix du citoyen. Cherchez l’erreur !
Il faudrait que sur la base de l’existant que tout les résultats de scrutin soient obligatoirement annoncés et publiés en considérant que la somme des suffrages exprimés + suffrages « Blanc » + suffrages « Nul » + abstention = 100%
Par exemple sur la base de la présidentielle 2012 (lors de ce scrutin il n’y avait pas encore de distinction entre « Blanc » et « Nul »
Officiellement Hollande 51,64 % Sarkozy 48,36%
Alors que la réalité était
Abstention 19,65% Blancs ou Nuls 4,68% Hollande 39,07% Sarkozy 36,60% C’est vrai que c’est moins flatteur pour l’élu, mais cela permet de comprendre ce qu’a été la suite.