Économie Garantir l’avenir de notre sécurité sociale Archives

Créer un système de bonus/malus pour les affiliés au régime général de sécurité sociale

Objectif : maintenir le système de base de solidarité nationale, mais alléger la contribution financière de ceux qui n’en abusent pas.

Nous avons besoin de votre avis

Les réponses (3)

  1. Claude SUDRES dit :

    Cette proposition fait bien sur penser au système de bonus/malus assurance automobile qui est basé sur la responsabilité de l’assuré. Avec « responsabilité » = acte de l’assuré = « culpabilité ».
    Dans le cas de l’assurance maladie comment définir la responsabilité ? Tant de facteurs sont en amont d’un quelconque début de responsabilité : hérédité, environnement professionnel, environnement familial, éducation, …
    Les plus malades ont besoin de plus de soins, devraient-ils être pénalisés alors que le principe même de la solidarité est de répondre présent en premier lieu pour ces personnes ?

  2. Nathalie KLEINCLAUSS dit :

    L’idée n’est pas justement de toucher au système de répartition, mais de le conjuguer à l’instar d’un crédit d’impôt, à un système incitatif qui responsabilise, non pas les médecins, ni la tarification mutualiste, mais l’assuré directement.
    Exemple concret: actuellement pour être remboursé d’antalgiques ou atres médicaments en cas de bobos, la prescription est obligatoire. Imaginons que demain j’ai un quota de visites responsables incitatif. J’achète mes médicaments, parce que je sais qu’une ristourne sociale me sera faite sur mes dépenses si j’ai respecté mon contrat. Le différentiel économie pour la CPAM de mes « non visites » et mes dépenses engagées m’est remboursé + 20 %. Je suis gagnant, la sécu aussi et le surplus permet de continuer à financer les remboursements de base, voire les augmenter…
    Si j’étais allée chez médecin, j’aurais coûté la CPAM en remboursement tarif de base.

  3. Laurent SMAGGHE dit :

    Cela me semble être une fausse bonne idée. Pour n’avoir pourtant pas abusé du système (5 jours d’arrêt maladie en 20 ans), il me semble nécessaire de traiter les personnes équitablement, personne n’est responsable (en tout cas pas à 100%) de son état de santé. La régulation des soins et des arrêts de travail pourrait en revanche être largement mieux contrôlée au niveau des médecins eux-mêmes. Ce sont eux les premiers responsables et les seuls en réelle capacité d’apprécier les besoins de leur patient. Cela passe par une meilleure pédagogie à dispenser au sein du milieu professionnel, et surtout sans alourdir leur tâche administrative.

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire