Notre agriculture et plus généralement notre chaine agro-alimentaire n’est plus en phase avec la société. Elle détruit des emplois, repose sur des méthodes intensives qui ne respectent ni l’environnement, ni la condition animale, ni la qualité de la production. Elle n’est pas ou peu valorisante pour ceux qui la font. Elle répond mal à la demande de nouveaux consommateurs qui aspirent à consommer autrement et à se nourrir plus sainement.
Il faut donner des signes forts et adopter une politique permettant un changement de cap brutal et radical basée sur :
– L’éducation : apprendre à se nourrir autrement
– Une fiscalité résolument favorable aux productions vertueuses
– Un choc d’investissement notamment public pour favoriser le passage de ce cap qualitatif
– un projet de santé publique mettant en avant le lien entre les choix alimentaires et la santé