Institutions et territoires Impulser une nouvelle politique de la décentralisation Archives

Les communes

Tous les hommes politiques prônent la réduction des dépenses publiques . . . Une solution très forte nonobstant les résistances des uns et des autres : Diminuer drastiquement le nombre de communes. En France, grosso modo nous comptons 36000 communes . . . En Allemagne 9000 communes ! Il est évident que la diminution du nombre de communes permettrait une économie importante.

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Les réponses (3)

  1. Valentin GUILLAUME dit :

    Je suis fondamentalement d’accord avec cette proposition. Mais attention, nous avons créé des échelons supplémentaires (les intercommunalités) qui coûtent énormément d’argent également. Il faut donc à la fois supprimer ces échelons inutiles et regrouper les municipalités en se basant sur un nombre minimal d’habitants, une taille critique permettant d’avoir un budget sérieux (un maire avec 200 habitants ne peut rien faire). Je propose une barre à 5000 habitants, ce qui permettrait d’avoir au final quelques 6000-7000 communes.

  2. Alain LAPLACE dit :

    Bonjour,
    Je pense que le seul critère de la population est insuffisant en particulier dans les régions rurales et peu peuplées.
    Pour l’instant, nous avons crée un échelon supplémentaire les intercommunalités. Incontournables mais qui ont l’inconvénient d’éloigner les décideurs locaux de la population. La représentativité reste à repenser.
    Pour ce qui est du regroupement des communes, il est pertinent à 2 voire 3 communes sous réserve qu’il corresponde à une entité géographique, un bassin de vie bref une réalité. Malheureusement aujourd’hui ce n’est pas le cas (cf le Maine et Loire). Un regroupement forcé par les services de l’État avec comme motivation principale une carotte financière : éviter pour quelques temps la baisse des dotations. Cela va à l’encontre des objectifs affichés de réductions des coûts. De plus ces regroupements se sont faits sans l’avis des populations (personne ne l’avait mis dans son programme) qui découvriront en 2020 que leur ancienne commune n’est peut-être plus représentée. Par ailleurs, le regroupement de multiples communes favorise la politisation de la vie locale au bénéfice des 2 principaux partis (PS et LR) qui renforcent ainsi leur hégémonie. Bref le loi NOTRE est à revoir complètement pour protéger la démocratie locale.

    • Géraldine BANNIER dit :

      Attention effectivement à l’aberration de certains regroupements… Élue d’une petite commune péri-urbaine, les habitants n’ont pas été respectés dans leur souhait de rejoindre leur véritable « bassin de vie ». Les intercommunalités, c’est aussi des élus qui ne sont pas démocratiquement élus, cumulent les indemnités, peuvent travailler sans véritablement penser au développement de l’ensemble de leur territoire (communes du bureau d’abord !) et, hélas, des dépenses de personnel nouvelles qui viennent suppléer parfois le bénévolat communal… Moins de communes, pourquoi pas- là où il n’y a pas d’école notamment et où la densité est très faible ?- mais attention à ne pas oublier la qualité de vie communale, où la vraie démocratie existe encore, et la solidarité.

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