Réduire les effectifs par classe, en particulier dans les zones défavorisées, afin de :
– permettre aux élèves de vivre leurs premières années d’apprentissage dans des conditions douces, avec suffisamment de matériel, de place, et d’adultes disponibles.
– permettre aux parents, parfois éloignés de la culture scolaire, d’être pris en compte de façon individualisée et entraînés dans la dynamique de la collectivité que forme une école.

Institutionnaliser les relations entre l’école, les services sociaux, la PMI, les CAMSP (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce) et les CMP (centre médico-psychologique) ; pour cela :
– augmenter le nombre de psychologues scolaires, reconstituer les RASED,
– prévoir le temps de ces réunions dans le temps de travail de tous les acteurs
– en cas de souffrance de l’enfant, être mobilisable et réactif

Tordre le cou à l’idée que l’école peut tout faire.
– Oui, le handicap a sa place à l’école. Mais il ne peut pas n’être confié qu’à l’école.
– Les troubles du comportement (par commodité désormais gérés comme l’est le handicap) ne sont pas résolus par la seule « socialisation » de l’élève, qui, au passage, rend malheureux à l’école plusieurs enfants ce qui entrave leurs apprentissages. (retour au point précédent sur le travail en commun nécessaire avec les éducateurs, les CAMSP)
– Oui on apprend le français très vite en s’immergeant à l’école. A la maternelle en particulier. Mais encore plus vite, quand on est plus grand, dans une CLIN, avec un enseignant formé (baisse des effectifs, ces enseignants tournent sur trop d’écoles, saupoudrant au lieu d’immerger)

Offrir aux élèves et aux parents un accueil homogène et de qualité en contraignant par des règles critériées d’une part les mairies à :
– mieux gérer leur personnel ATSEM
– rénover régulièrement les écoles
– définir les dotations de budget pédagogique à partir des besoins des écoles et non de ceux des équilibres globaux de la commune
– si les stupides rythmes Peillon sont maintenus, recruter des animateurs qui soient présentables aux élèves, et qui aient un minimum de culture scolaire et de respect pour le travail, l’esprit et les règles fixés par les enseignants, sans compter un relationnel cohérent avec les parents.
et contraindre d’autre part l’Education nationale à :
– recruter les AESH (qui accompagnent les élèves handicapés), sur CV, informés sur le handicap et motivés, et non sur critères sociaux
– reconnaître et encourager les bonnes pratiques, la motivation des enseignants ; sanctionner les déviances, minoritaires mais qui nourrissent à la fois la défiance des parents, les sarcasmes des politiques et la démotivation des enseignants qui travaillent bien.