Plus d’égalité
Quelques propositions que je n’entends pas souvent :
– l’allocation pour le chômage doit être la même pour tous, quel que soit le niveau du dernier salaire touché. Ceux qui gagnent le plus peuvent mettre de côté et ne pas toucher plus d’allocation que les salaires les plus faibles, en cas de chômage.
– idem pour les retraites : une même pension de retraite, décente, pour tous, quels que soient les revenus touchés durant la carrière. Les salaires les plus aisés peuvent préparer leur retraite.
– Supprimer les régimes spéciaux qui sont très inégalitaires.
– Tout le monde doit être imposable sur le revenu, même si ce n’est qu’un euro symbolique. Il est prouvé que le fait de contribuer responsabilise et implique davantage dans la société.
– Contraindre les médecins à exercer dans les régions déficitaires en professionnels de santé en leur proposant de postuler sur des postes, au même titre que les enseignants. Cela favoriserait une meilleure répartition dans le pays et des délais améliorés pour se faire soigner.
– Etablir 3 jours de carence en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires au même titre que les salariés du privé.
Bonjour,
En ce qui concerne les médecins, il ne faut pas oublier que ce sont des professions libérales, au même titre que les experts-comptables ou encore les architectes, à qui l’on n’impose rien.
Votre comparaison avec les enseignants n’est valable qu’au sujet des praticiens hospitaliers, qui sont eux aussi fonctionnaires et qui ne choisissent pas non plus leur affectation : il n’y a pas de déserts médicaux à l’hôpital public, sans parler du fait qu’il existe aussi des cliniques privées.
Cela étant, le problème est réel, mais il faut inverser le raisonnement, à moins de vouloir la mort de la médecine libérale en France…
Les médecins libéraux ont fait de grandes, longues et belles études, ils n’ont pratiquement rien coûté à la collectivité et ils sont indispensables à la population française. Alors, quand certaines personnes s’avèrent indispensables, et que c’est pour notre bien, mieux vaut leur être reconnaissant de ce qu’elles apportent et les « chouchouter » plutôt que de s’acharner contre elles à coups d’exigences autoritaires et absurdes.
J’ajouterai que l’exode rural est loin de ne concerner que les médecins.