Si l’on examine l’histoire économique des 40 dernières années, on remarque que depuis les crises pétrolières de 1973 et 1979, c’est le déficit du commerce extérieur qui a entraîné un déficit des finances publiques, afin de soutenir l’activité. Ce constat entraîne de nombreuses conséquences, en particulier au niveau européen et des relations avec l’Allemagne depuis la création de l’euro. Il faut aussi éviter à tout prix de lancer des mesures contra-cycliques, comme cela s’est trop souvent fait en France depuis 40 ans. De plus, il est facile de voir que les hommes politiques préfèrent utiliser leur pouvoir à augmenter les dépenses publiques, soit disant au service de leurs concitoyens, au lieu de les réduire. Il faut réduire le poids de la sphère publique (moins d’Etat pour mieux d’Etat) à l’avantage de la sphère privée, seule créatrice de richesses, en tout cas au sens du PIB. Les marges d’économies sont réelles, en particulier dans la gestion des RH de la fonction publique, qui doivent se rapprocher de celles du privé (suppression du statut pour les fonctions non régaliennes et des corps). C’est aussi une question d’équité, en particulier en ce qui concerne les retraites, car on ne peut plus conserver en l’état un secteur de personnes abritées et qui ne risquent rien tandis que la majorité des Français est soumise à la concurrence internationale et au risque du chômage et en plus paye les privilèges des premiers sur ses impôts. Des réformes sont donc nécessaires, afin que la France cesse d’être le pays de cocagne des fonctionnaires et que les jeunes Français préfèrent créer leur entreprise plutôt que de vouloir intégrer la fonction publique.