Récréer des emplois financés par les taxes et impôts actuels
Le chômage ne cesse de gangrener notre pays et notre économie. Pendant longtemps, on a pensé qu’il n’était pas alarmant de voir se délocaliser des emplois peu qualifiés, sauf que même des emplois hautement qualifiés ont aujourd’hui disparus du paysage français.
Il est temps d’inverser la tendance. Pour ce faire, les différentes administrations et entreprises d’état devrait être tenues de se fournir, lorsque cela est encore possible, de produits et services conçus et fabriqués en France et dont le suivi après vente est opéré dans notre pays.
Cela doit être une incitation à relocaliser pour certains secteurs industriels, notamment le secteur automobile.
Il faut également recréer des emplois aujourd’hui disparu chez nous mais encore présent chez nos voisins européens et les financer par les impôts et taxes s’y référant.
Par exemple, des employés de piste dans les stations services, emplois peu qualifiés mais apportant une notion de service, assurant une meilleure fluidité des flux et évitant les impayés pourraient être en partie financés par la TIPP.
De même, dans les parkings payants, le stationnement des véhicules pourrait être assuré par des employés,seuls habilités à pénétrer dans le parking réduisant d’autant les accrochages, les vols et permettant par un stationnement optimal un taux de remplissage qui le soit tout autant. Ces emplois seraient financés en parties par les quelques 35 % de taxes sur les assurances automobiles.
Il ne s’agit là que de quelques exemples, qu’il convient de dupliquer sur d’autres secteurs et autres taxes.
Il faudra également se pencher sur le cas de l’ubérisation de notre société, notamment dans le secteur des transports, et créer un statut unique pour les VTT, taxis et véhicules sanitaires légers qui apportent quoi qu’on en dise le même service avec une complexité de statuts n’entraînant que de l’agressivité entre les différents intervenants.
Il faut également concentrer exclusivement les aides aux entreprises aux PPE et PME afin de débloquer et encourager l’embauche. Les aides aux grands groupes, ne payant quasi pas d’impôts dans notre pays est inefficace et ne génère que des PSE financés avec les crédits d’impôts et autres allègements fournis par l’état.
Ce sont des mesures concrètes qui nous permettront de gagner en crédibilité et de mettre en place les plans d’actions permettant enfin de combattre efficacement le chômage, de recréer une véritable dynamique qui par effet domino assainira nos finances et nous permettra de pouvoir ainsi financer d’autres actions.
C’est tellement évident que je ne vois rien d’autre à ajouter.
On ne crée pas des emplois avec des impôts, taxes … , mais pour répondre à des besoins. L’assistanat du privé par l’argent public est une plaie pour l’emploi et je ne serais pas au Modem s’il entendait ajouter un couche aux nombreuses qui asphyxient le pays. La frontière recherche fondamentale -aidée- et appliquée -non aidée a été si bousillée qu’un entrepreneur doit d’abord savoir pleure et soutenir un lobby puissant. Quelle misère! Le pitoyable exemple de la restauration, … et tant d’autre, comme cette usine japonaise construite vers 1985 par un chasseur de prime … et qui a disparu 5 ans après une fois arrivée au bout du soutien à l’emploi.
Bonjour Jean Pierre,
Avec plus de 6 millions de chômeurs toutes catégories confondues, il est urgent d’agir !
Il convient de faire la balance dans ce que je propose, soit on se satisfait des mesures « cosmétiques » appliquées depuis des années par les gouvernements qui se sont succédé et qui n’ont rien donné, soit on se sert d’une partie des impôts et taxes ciblés sur des secteurs d’activités afférents afin de récréer de l’emploi et d’apporter du service et donc, encore une fois, sans augmenter la fiscalité, mais en se servant de celle existante, cela permet de faire diminuer le nombre de chômeurs et d’améliorer la situation financière de l’Unédic.
Dans le cadre de ma proposition de créer des emplois dans les parkings payants, financés en partie par les taxes sur les assurances, cela engendrera de facto une diminution des accrochages et des vols et in fine une diminution des primes d’assurances automobiles, donc du pouvoir d’achat supplémentaire…
Il faut absolument sortir de la situation catastrophique dans laquelle on se trouve, le prochain dirigeant aura une obligation de résultats, notamment sur l’emploi, tant les attentes de nos concitoyens sont grandes.