Mr Sarkozy avait promis d’aller chercher la croissance avec les dents.Il a cru que le bouclier fiscal suffirait.
Parlons clair, pour avoir de l’élan il faut le minimum d’entrave ! Je propose dans une autre contribution de tenter l’inverse de ce qui a été fait depuis 40 ans.
Libérer les entreprises en leur enlevant les charges administratives de collecte et de gestion d’impôts (IS, TVA, etc) et de charges sociales. Toutes les charges sociales sont reversées aux salariés. Gain pour eux de 70 %. Certes temporaire car tout le financement est reporté sur l’IR.
Mais l’avantage, outre la libération des entreprises c’est que l’on peut gérer finement et simplement l’équité par l’impôt sur le revenu ou tous les revenus sont déclarés et imposés.
Ainsi, je supprime l’ISF. Philosophiquement le patrimoine résulte de l’emploi de revenus qui ont déjà contribué à l’impôt. Même un héritage est déjà le résultat de ce filtre.
Mais en contre-partie les très hauts revenus pourraient être taxés très fortement avec l’argument qu’ils sont issus des marchés de masse et qu’il est donc légitime de rendre à César ce qui vient de César. Sans aller à 100 % comme Mr Mélanchon il me semble légitime d’imposer à 10 % par exemple les très faibles revenus et à 80 % voir plus les très hauts comme ceux de madame Bettencourt.