La meilleure protection contre les distorsions de pouvoir d’achat entre état, c’est le protectionnisme vertueux.

Il consiste à définir un cours plancher du prix d’un produit, au taux moyen du marché intérieur et de l’appliquer à tous les produits identiques, qu’elle qu’en soit leur provenance.

Exemple : toutes les chemises à col « trucmuche » à 30 euros.

Celle fabriquée en Europe à 25 euros, rapporte un bénéfice de 5 euros au producteur Européen.

Celle fabriquée en Chine coûte 3 euros. Mais !… sera aussi vendue 30 euros.

La taxe de 27 euros prélevée au passage sur la chemise chinoise n’est pas reversée à « Bercy » (ou aux intermédiaires et autres actionnaires), mais en partie au producteur Chinois, sous réserves du respect d’une charte sociale et d’une charte de qualité.

Pour faire vite : il vend à bon prix chez nous s’il s’engage à respecter la charte. Sinon, le marché lui est fermé.

Ainsi on augmente le niveau de vie des salariés chinois, sans casser le marché européen ainsi que son niveau de protection social. (cf. : « la fibre éthique.org » organise ce type de pratique)

D’autre part les salariés chinois avec de nouveaux revenus deviennent sur nos marchés intérieurs de nouveaux clients.

Et c’est au final la qualité du produit qui décide de son achat.