Réforme pédagogique : organiser l’esprit d’équipe de compétition dans la classe
Une formation des jeunes pour qu’ils deviennent les meilleurs mondiaux dans leur spécialité, dans un esprit de compétition, d’ouverture et d’innovation, en respectant nos valeurs de tolérance républicaines. Mon expérience d’enseignement à tous les niveaux de l’école maternelle à l’université et mes compétences en management m’amènent à proposer une organisation pédagogique performante.
En proposant un programme ambitieux dans le secondaire, il s’agit de développer un état d’esprit compétitif dans la classe. Ce projet commence au collège et il s’articule en trois parties.
I- 3 critères d’évaluation de l’élève (D/M/G) pour son passage d’une année à l’autre
a. Note D : Discipline, de coefficient 3
b. Note M : Motivation (ponctualité, absentéisme, participation, écoute), de coefficient 2
c. Note G : moyenne Générale de l’ensemble des matières, de coefficient 1.
La note d’évaluation, E, de l’élève est donc : E = (3 x D + 2 x M + 1 x G) / 6
II- 3 classes de compétition (Or, Argent, Bronze)
a. Classe Or : E >= 15 : enseignement des matières standards et approfondies
b. Classe Argent : 10 <= E < 15 : programme adapté à hauteur de 80 % sur le volume de la « classe Or », plus 10 % de matières artistiques et sportives et 10 % d’activités à compétitions dans le cadre associatif (sport, échec, art, internet,…)
c. Classe Bronze : E < 10 : programme adapté à hauteur de 60 % sur le volume de la
« classe Or », plus 20 % de matières artistiques, culturelles (sorties au musée), civiques
et sportives et 20 % d’activité à compétitions comme précédemment.
III- Effectifs adaptés suivant les classes (Or, Argent, Bronze)
a. Classe Or : environ 40 élèves
b. Classe Argent : environ 24 élèves
c. Classe Bronze : environ 16 élèves.
Cette réforme pédagogique pour 2018 pourra être expérimentée au collège dès la rentrée 2017. Elle se poursuivra dans les lycées qui, pour des raisons logistiques, seront amenés à se réorganiser, à se regrouper et à se spécialiser dans les enseignements, suivant chaque spécialité (S, ES, L, STG, STI).
Exemples : – Au prestigieux lycée Louis-le-Grand, toutes les classes seront classées « Or » et il est décidé que les notes de discipline et de motivation de l’élève seront égales à la moyenne générale : D = M = G.
– Dans les collèges ZEP, l’existence de classes « Argent » sera assurée.
– Pour un collège de 1 200 élèves, nous comptons en 6°, 3 classes « Or », 4 classes « Argent » et 5 classes « Bronze ». Idem en 5°, en 4° et en 3°.
– En 6° couleur Argent, l’élève David est turbulent et violent, il participe et travaille normalement. Ses notes sont D = 7/20 pour sa note de discipline, M = 13/20 pour la motivation et G = 12/20 pour ses résultats scolaires. Sa note globale est E = (3×7 + 2×13 + 1×12) / 6 = 9,83 15, David aurait eu la possibilité de passer en classe Or).
Eduquer, ce n’est pas assimiler un enfant à un ensemble de chiffres. Les notes sont très subjectives, elles découragent les élèves en difficulté et ne procurent qu’une motivation externe (et qui ne durera pas) aux élèves en facilité. Les groupes de niveau ont prouvé leurs limites dans de nombreuses études.
Eduquer concerne les enfants, c’est donc un passage important dans la vie des jeunes qui va façonner leur personnalité, leur apporter la formation nécessaire pour une bonne insertion dans le milieu professionnel et dans la société. Nous voulons que les jeunes français deviennent épanouis et qu’ils puissent réussir leur vie. Chaque enfant a ses dons, son caractère, sa personnalité et aussi sa culture familiale. Nous, enseignants, on aimerait bien enseigner à des groupes de 5 enfants au plus afin de personnaliser la pédagogie. Mais, par manque de moyen, on ne pourra pas égaler les performances des prestigieux établissements, comme l’institut suisse Le Rosey !
Entièrement d’accord sur les limites des groupes de niveaux. C’est pourquoi, dans l’organisation proposée, la motivation, le comportement, la discipline constituent le premier critère pour distinguer les différents types de classe (Or ; Argent ; Bronze).
Mon expérience d’enseignant m’a permis d’élaborer ce mode d’organisation qui me semble performante. Notre société de consommation, nos besoins de personnels qualifiés liés à la mondialisation nous poussent à accroître nos ambitions dans la formation des jeunes.
Cependant, nous ne pouvons que constater la baisse de niveau des jeunes qui, pourtant, réussissent brillamment leur BAC. La panne d’ascenseur social est très problématique car elle ne provoque à long terme que ruine pour notre pays. Les bases non assimilées en primaire et dans le secondaire ne sont pas rattrapables. Combien de fautes d’orthographe, de syntaxe et de français pouvons-nous constater dans des courriers écrits par des jeunes enseignants agrégés en lettre…
C’est pareil dans les autres matières, il y a bien un nivellement vers le bas de nos élites.
Ma proposition d’organisation s’appuie sur une longue carrière d’enseignant. Depuis l’école maternelle dans laquelle un projet éducatif a été développé par mes soins pendant 2 ans, le collège, le lycée, les écoles de commerce, les écoles d’ingénieurs, jusqu’à l’université. De plus, mes enseignements se sont enrichis avec des étudiants en alternance, d’étudiants étrangers (anglais, allemands, italiens, espagnols, japonais, chinois), des étudiants adultes au CNAM dans des matières aussi bien de management (marketing, finance, gestion) que scientifiques (mathématiques, statistiques, informatique). Au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, nous avons accueilli pendant de nombreuses années, des jeunes issues de ZEP. Du langage verlan, rap à la communication business en costume cravate, nous avons réussi à transformer de nombreux jeunes issus de zones sensibles en cadres commerciaux responsables, charmants et intelligents.