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Transparece des candidats aux élections

Qu’il s’agisse des élections présidentielles, communales ou législatives, les citoyens devraient savoir pour qui ils votent en toute transparence.

C’est pourquoi, l’État devrait créer une plateforme sur laquelle tous les candidats devraient publier leur déclaration de patrimoine et leur casier judiciaire.

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Les réponses (5)

  1. Alain GUILLOUX dit :

    Ne devrait on pas aller plus loin et écarter de toute candidature à la présidentielle une personne dont le bulletin numéro 1 du casier judiciaire (celui réservé à la justice seule) porte mention d’une condamnation ?
    Cela aurait au moins le mérite de renouveler le personnel politique…
    Rappelons que la procédure de réhabilitation légale ou de plein droit est prévue aux articles 133-12 et suivants du Code Pénal. Ainsi une peine d’amende est « oubliée » faute de nouvelle condamnation au terme d’un délai de trois ans après le paiement de l’amende. Naturellement, d’autres délais existent, notamment en matière d’emprisonnement, pour permettre d’effacer le souvenir de condamnations anciennes si l’intéressé a « payé sa dette envers la société ». Ces délais d’extinction des peines et d’effacement des condamnations semble un juste milieu entre le laxisme et l’excès de sévérité.

  2. Alain GUILLOUX dit :

    Ce mercredi a été adopté en première lecture à l’Assemblée Nationale, deux propositions de lois portées par une députée PS Mme Dombre-Coste, visant à interdire la candidature à une élection de toute personne condamnée pour infraction criminelle, manquement à la probité, fraude fiscale ou violence sexuelle. Plus de renseignements sur LCP. On note d’abord que cette proposition ne vise que les candidats à une élection et non… les ministres…
    Je pense pour ma part que l’idée d’un « catalogue » des crimes et délits n’est pas pertinente. Il serait plus logique d’écarter la candidature de toute personne condamnée, par exemple, à une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à trois ans d’emprisonnement (vol simple par exemple).

  3. Hubert MERCIER dit :

    Bonsoir. Votre proposition me semble un peu excessive. La condamnation d’un citoyen débouche généralement sur une peine, laquelle doit venir en « compensation » de ses actes. Lui interdire l’accès aux fonctions d’élu ensuite reviendrait à lui appliquer une double peine. Philosophiquement, cela reviendrait aussi à nier la fonction « éducative » de cette peine, et à entériner le fait que ledit citoyen est « irrécupérable ». Tout cela me semble dangeureux d’un point de vue éthique.

    Ensuite, concernant la déclaration de patrimoine, je suis totalement opposé à cette proposition. C’est un mal bien français de montrer du doigt « celui qui a de l’argent ». Je ne vois pas en quoi la transparence sur le patrimoine des élus apporte quoi que ce soit au débat ou même vous renseigne sur leurs qualités. Demandez-leur simplement le prix d’un croissant, en général c’est suffisant pour confondre ceux qui ne vivent pas ancrés dans le réel et ne vous représenteraient pas fidèlement…

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