La démocratie et la citoyenneté Confiance dans les institutions

Utiliser le jugement majoritaire pour réduire la frustration électorale

Aujourd’hui, notre mode de scrutin uninominal à deux tours conduit à incohérences démocratiques.

En 2002, les nombreuses candidatures de gauche (Chevènement, Taubira…) conduisent à une dispersion des voix et au cataclysme de la présence de Jean-Marie Le Pen au 2nd tour. A l’inverse, on peut imaginer que la présence de Charles Pasqua au 1er tout (il avais les 500 signatures) aurait également pu priver Jacques Chirac de 2nd tour. Le résultat d’une élection ne devrait pas être tributaire de la présence ou de l’absence de certains candidats.

En 2007, alors que François Bayrou était annoncé vainqueur face à n’importe quel candidat au 2nd tour, il échoue au 1er tour…

Notre mode de scrutin induit un affrontement violent avec des vainqueurs et des perdants qui ne pourront prendre leur « revanche » que cinq ans plus tard.
Ces affrontements électoraux se retrouvent aujourd’hui dans la rue avec les conséquences dramatiques que l’on connaît.

Une solution existe pour améliorer la représentativité de nos élus. Nous pourrions voter au jugement majoritaire. Développé par 2 chercheurs français, ce mode de scrutin consiste à attribuer une mention à chacun des candidats. Le candidat élu est celui qui recueille la meilleure mention majoritaire, le candidat le plus consensuel. Avec le jugement majoritaire, plus de vote utile, plus de frustration et probablement moins d’abstention.

Nous avons besoin de votre avis

Les réponses (0)

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire