Les médias bruissent de membres de la Haute Ponction Publique qui vont faire des aller/retour entre le privé et le public. C’est une bonne chose si cela permet à ceux qui gouvernent les institutions publiques de connaître les joies et les contraintes de ceux qui relevant du secteur privé ne peuvent pas assumer leurs dépenses en prélevant de façon obligatoire une part de la richesse nationale produite mais doivent se contenter de prendre une part de ce qui reste éventuellement, après avoir payé les marchandises et les intervenants, de ce que les clients ont accepté de payer. Ils découvrent alors qu’il faut coller aux besoins des clients et non pas leur imposer ses propres choix, même si l’on est persuadé que le client ne fait pas le bon choix et qu’il faut fidéliser les fournisseurs si l’on veut voir sa vie professionnelle s’inscrire dans une durée raisonnable. En étant ainsi confrontée à la vraie vie des artisans, commerçants, agriculteurs, professions libérales qui créent la richesse nationale sans avoir de garantie, qui nourrissent des salariés et l’Etat, les Haut Ponctionnaires Pharisiens peuvent alors prendre en compte la vraie vie qui justifie les hauts salaires du privé par le risque de tout perdre sur un revers du marché, sans assurance chômage, sans garantie de l’emploi. Mais alors, pourquoi bénéficient-ils de bonus lorsque les entreprises où ils vont font des profits mais pas de malus lorsqu’elle souffrent ? Un vrai chef d’entreprise privée doit assumer les déficit de son entreprise. Pourquoi ont-il des parachutes alors qu’ils continuent de bénéficier d’avancement dans leurs corps d’origine. Ils ont des phylactères d’où ils extraient leurs conseils pour les autres et ne se les appliquent pas ? Par souci d’exemplarité, s’ils restent plus de 3 ans, cumulés, hors de leur corps d’origine (dans le privé ou à des fonctions politique rémunérées ou indemnisées) ne devraient-ils pas être radiés de la fonction publique et intégrés dans la vraie vie du privé qu’ils recherchent ?