La transition écologique Rôle de l'Europe, l'Etat et des collectivités locales

Transition énergétique : pas de solutions simplistes à un problème complexe !

Evitons également les approches idéologiques, promptes à désigner des boucs émissaires (le diesel, les pouvoirs publics, etc…) au détriment de la recherche d’une vision commune et de l’engagement dans une démarche d’ampleur nationale.
La seconde moitié du 20è siècle (1950/2000) a été caractérisée par le développement débridé des activités humaines qui a conduit à la catastrophe annoncée.
Consacrons la première moitié du 21è siècle (2000/2050) à la réparation des dégâts et à la construction d’une nouvelle ère. Faisons-en une « Grande Cause Nationale » de portée internationale et d’engagement individuel.
Elaborons un Plan-Programme distinguant court/moyen terme et moyen/long terme et articulant responsabilités/initiatives individuelles (moyens et méthodes pour maîtriser puis réduire ses consommations d’énergie fossile) et responsabilités/initiatives collectives (investissements prioritaires en matière d’éducation et de Recherche et Développement,)
Il y a deux (au moins) écueils à éviter pour entraîner l’adhésion, l’engagement collectif (qui fait que le « tout » est plus que la somme des « parties » !) : le sentiment d’impuissance, le sentiment d’injustice.
L’ampleur et la complexité des facteurs, l’interdépendance des causes et des effets ne peuvent être ignorées.
Quelques données à prendre en compte :
Les émissions de CO2 en France, en 2016, ont représenté près de 320 millions de T. C’est environ 1 % des émissions mondiales.
Ces émissions sont dues pour 1/3 aux transports – dont plus de la moitié aux véhicules individuels (0,17 % des émissions mondiales…), le 1/4 à l’habitat et 1/5e à l’industrie).
Il faut cesser de fustiger, de mettre en œuvre le coercitif, le punitif !
Il convient de valoriser les premiers résultats (pas s’en satisfaire !) : en Europe entre 1990 et 2015 moins 26 % de CO2 (en France moins 14 %).
Valoriser les axes de progrès (énergétiques, transport, isolation, etc…) et encourager leurs développements.
Valoriser les accords et engagements européens ou internationaux ce qui ne peut qu’encourager les initiatives individuelles en complément.

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Les réponses (1)

  1. Jean-Pierre Gosset dit :

    Deux remarques:
    – l’examen des stats mondiales GES par pays montre que, pour son niveau de développement, la France est meilleur élève qu’on nous le dit. Grâce au nucléaire, à l’hydraulique, à la modestie de son parc auto (par rapport à d’autres), aux efforts de la population (tri, valorisation, …).
    – et aussi grâce au déficit de notre balance commerciale, car on importe beaucoup, et des biens à forte charge en GES. Ces GES sont imputés aux pays producteurs soit un biais important qui comprend, pour une part modeste le transport dont on parle facilement, alors que l’essentiel (extraction affinage des matières premières et production) est ignoré.

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