Je vais faire une proposition de bon sens que nos dirigeants élus ont sans doute oublié.

Le maire de mon village m’a demandé si je pouvais me rendre à la gare pour chercher le docteur Syrien et son fils avec la secrétaire de mairie. C’est un honneur qu’il me fait, je lui en serais toujours reconnaissant. En arrivant sur le quai de gare je trouve Florence, la coiffeuse du village d’à coté du mien avec une autre personne que j’ai déjà croisé, il viennent accueillir une famille Syrienne également de quatre membres. Florence à du mal à cacher son émotion, elle aussi à pris cette responsabilité très à coeur. Le train arrive et s’arrête… Petite gare, petit flux de passager. Je visualise vite le docteur et son fils et abandonne Florence à ses accolades appuyées et pleines de larmes sur les jeunes enfants tout juste descendus du TGV. Notre poignée de main restera un moment fort de ma vie, pleine de retenue et de force à la fois. Les deux familles se saluent fortement et nous rejoignons les voitures.
Nous arrivons enfin au village où tous les villageois ont fait une chaîne des deux côtés de la route jusqu’a la mairie. Le discours d’accueil du maire fut très sincère et je pus conduire Maan et son fils Elias chez les Claramon dont la mère étant décédée depuis bientôt deux ans avait laissé la maison familiale vide. Tout le village avait alors participé à lui redonné vie, chacun avec ses compétences. Seul le plombier avait du être « importer ». Tout le reste fut bénévole et joyeux.
Deux années ont passé et Maan à aujourd’hui le plaisir de pouvoir revenir sur ses terres en Syrie. ce fut deux ans de partage extraordinaire, Maan été devenu Monsieur le docteur et Elias
l’aprenti cuisinier le plus dévoué et prometteur que j’ai eu à former. Les larmes coulent, quelle expérience ! ! on viendra vous voir, promis.
Messieurs les élus,branchez votre réveil ! ! ! il y a 35000 communes en France ! ! ! 35000 belles histoires à vivre et à raconter à nos enfants. Ce qui leur arrive ne nous arrivera surement pas mais à nos enfants…qui sait ?
S’il vous plaît, arrêtez de mettre ces gens dans des camps à 200 où cela ne créera forcement que des problèmes et ne construira rien…rien.
Nous sommes le pays des droits de l’homme…merde ! !