Idée de la carte « Je travaille »

Notre fille comme tant d’autres enfants, jeunes et chômeurs, suite a une mauvaise expérience en faculté a dû travailler, sans bourse, puis que nous avions eu la mauvaise idée de faire des heures supplémentaires, elle s’est retrouvée sans aucun revenus. Elle n’avait pas le doit au RSA et n’avait pas obtenu d’allocations logements Au bout de deux mois elle trouve le JOB « d’avenir » chez Mac DO, malgré ses recherches très actives rien d’autre, malgré sa recherche en contrat de professionnalisation ou en apprentissage.

Pour prendre ce job il lui a fallu :

– Se nourrir durant les mois de chômage

– Prendre le bus pour aller à des entretiens

– Se racheter des chaussures entre autre et être présentable

Sans notre aide et celle de ses grands-parents SANS RIEN, elle n’aurait pas pu répondre à cette opportunité qui bien que précaire et sans avenir, la nourrit encore aujourd’hui.

Donc mon idée est la suivante :

Une personne qui retrouve un travail, alors qu’il est précaire jeune, ou RSA devrait pouvoir toucher une avance couvrant ses dépenses courantes et quotidiennes durant un mois.

Cette avance pourrait être financée soit par l’employeur soit par la caisse de chômage, une sorte d’avance journalière sous forme de carte « je travaille », et qui pourrait être stoppée pour le cas où la personne cesserait de se présenter au travail.

Le montant qui n’est pas une aide mais une avance de trésorerie pourrait être une bonne motivation et une manière de booster la reprise de travail.

Du coté des chômeurs, de longue durée, j’ai été effarée de voir que 50 % des chômeurs ne touchaient plus rien du tout ! !!Les remettre au travail est pour beaucoup d’entre eux une source d’inquiétude et de dépense.

Travailler coute cher !

Mon idée est simple : Nous devrions toucher une partie de notre salaire au jour le jour.

Sachant que lorsque nous travaillions nous sommes rémunérés à hauteur de 60 à 75 euros par jours, il semble bon de mettre en place un paiement journalier nous servant à mettre de l’essence, de pouvoir prendre le bus, payer son pain, un vêtement adapté.

Pour cela le paiement de 20 euros à 30 euros sur cette carte ne semble pas de trop ! C’est assurément pour pouvoir préserver les gens qui travaillent, pour assurer aux chômeurs le moyen de les remobiliser pour gagner leur pain quotidien. Et assurer un taux d’épargne suffisant aux banques et personnes laissant ainsi une partie du capital travail de côté de façon à payer en fin de mois les grosses factures. Nous pourrions de ce fait également retirer au fur et à mesure les cotisations sociales et salariales ainsi que l’ensemble des assurances et ce sur chaque jour travaillé.

Cela permet également aux commerçants de vivre au quotidien et non en fin de mois ou les jours de paye.

Mes calculs sur la base du smic 1254.31 net soit 1254.31 pour 151 heures travaillées soit 8.27 euros de l’heure fois 7 heure de travail effec