Je pense que d’avoir passer le mandat de président de la République à 5 années, en même temps que la mandature des députés, était une erreur.
Les Français ne sont pas opposés à la cohabitation et cela ne fait pas de mal. Surtout, en élisant le président de la République au suffrage universel direct à deux tours, celui-ci doit être le président de tous, au-dessus de la mêlée des joutes politiciennes. Avec un mandat décalé dans le temps avec celui des députés, il doit alors composer autrement et ainsi s’inscrire davantage en chef d’État qu’en chef de parti. Et s’il veut faire un second mandat, celui-ci ne pourra être par exemple que de 4 ans. Car 11 ans à la tête d’un pays suffit largement.

Concernant les députés, pour éviter les changements de braquet politiciens permanents et éventuellement des vagues dévastatrices (je pense à la menace des extrêmes), je suis favorable à un renouvellement au tiers des députés (sur le même principe que les Sénateurs). Ainsi, tous les 20 mois, un tiers des sénateurs est renouvelé (avec un équilibre géographique évidemment), ce qui redonne la parole aux Français régulièrement sans provoquer d’ondes de choc. Cela facilitera les transitions, évitera les traumatismes politiques et obligera le chef d’État à composer en chef d’orchestre.
D’une certaine manière, c’est redonner du pouvoir au parlement !