Indexation de la rémunération des parlementaires et conseillers départementaux/régionaux sur leur taux de présence
Constat :
– Peu de présence des députés à l’assemblée nationale ce qui induit un risque réel sur la qualité des décisions prises (parfois des projets sont votés par une dizaine de personnes pas forcément à même de juger tous les impacts des décisions prises)
– Peu de présence des conseillers départementaux et régionaux aux réunions des conseils (il suffit d’interroger le secrétariat général de ces conseils pour avoir les taux de présence réels)
– Qu ils soient présents ou pas lors des débats ou des votes les élus perçoivent la même rémunération -> ceci n’incite pas à être présent
– Les élus très souvent absents ne prennent pas les responsabilités pour lesquels ils ont été élus
– On a un vrai risque sur les décisions prises en tout petit comité non représentatifs
Proposition :
– Indexer les indemnités sur le taux de présence réelle dans les assemblées Vs Conseils .
– mise en œuvre opérationnelle : de janvier à décembre sont versées chaque mois 75 % des indemnités . en décembre rattrapage des 25 % pour ceux réellement présents . malus pour les autres reportés sur les indemnités de l’année suivante
– cela alignerait le régime des élus sur le mode de rémunération des français : les salariés perçoive leur salaire s’ils viennentt travailler tous les jours (or période de congés payés bien entendu). Il n’y a pas de raison qu il en soit autrement pour les élus .
Gains :
– autant d’économies dans les indemnités qui pourront être redistribuées sur d’autres domaines d’activités qui améliorent réellement la vie des français (éducation, sécurité, transport, emploi, services publics …).
– Une responsabilisation plus grande de nos élus . S ils se font élire ils doivent s’engager et s’impliquer sérieusement sur leurs missions. S’ils sont issus de la société civile avant de candidater à un mandat il est raisonnable qu ils se posent la question de l’aménagement de leur régime de travail dans la société civile (passage à mi-temps, à quart de temps ou mise en dispo par exemple)
Facilité de mise en œuvre : Solution très facile à mettre en œuvre une fois qu on a défini le nombre de jours d’absence annuels max toléré (l’équivalent des jours de congés payés pour les salariés du privé)
Coût de mise en œuvre : proche de 0 (le comptage des présences est déjà fait sur le terrain aujourd’hui)
Et de plus interdire les cumuls d’activités des élus et donc les cumuls d’émoluments (souvent indécents quand on les rapproche des salaires moyens des travailleurs « normaux »)