La fiscalité et les dépenses publiques Protection sociale

LA RETRAITE

Les pensions de retraites sont déconnectées des montants cotisés et de l’évolution de l’espérance de vie, ce qui cause une grande incompréhension et une méfiance des autres. Les inégalités se creusent donc entre les actifs et les non actifs car les actifs paient de plus en plus les pensions de personnes qui n’ont pas cotisé suffisamment pour.
Il faut reconnecter les pensions avec la contribution des gens sur la durée dont ils bénéficieront (dans les faits, la retraite est trop généreuse : trop payé trop longtemps pour ce qui a été cotisé)
L’opinion publique est probablement contre l’allongement de l’âge de départ, mais il suffit d’officialiser le rapport du montant total des cotisations avec les pensions estimées sur l’espérance de vie, voir que les retraites ne sont financées que sur 10/12ans, qu’au-delà ce sont nos enfants qui paieront pour que les français acceptent d’allonger.

J’ai entendu le principe de retraite à point, qui permet de ne plus être déficitaire ET de rapprocher un peu plus les pensions des cotisations, cependant, le montant des pensions dépendra encore du nombre de retraités dans l’année et de sa propre durée de vie, et toujours pas de ses cotisations.
Une idée serait que l’état ne doit pas être responsable de l’enrichissement (ceux qui vont avoir plus de pension que ce qu’ils ont cotisé, notamment à cause de l’allongement de l’espérance de vie) ou de l’appauvrissement (ceux qui vont mourir avant d’avoir profité de leurs pensions) des citoyens.

Un système neutre peut être imaginé, sur une base que chaque actif retrouve en fin de vie le montant qu’il a cotisé, ni plus ni moins (l’état étant garant). S’il obtient plus (car il vivra plus longtemps) on pourra taxer sur son héritage avant abattement la différence, et vice et versa s’il meurt avant, son héritage sera abondé.
Ajouté à cela, il serait probablement utile de conserver un montant de cotisation minimum obligatoire pour abonder à la retraite générale, qui sera donc de fait financée et assurée (tant qu’il n’y a pas de défaut de l’état) puis au-delà, laisser libre choix aux gens de continuer sur un système public (assurance 1€ cotisé=1€ de pension corrigée d’inflation) ou de prendre des fonds (plus rémunérateur et le risque qui va avec)

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Les réponses (2)

  1. Jérôme Cassagnettes dit :

    Votre idée n’est pas dénuée de sens mais comment reprendre un trop perçu d’une personne ayant vécu longtemps si son héritage est nul ? Les personnes informées feront automatiquement la transmission de leur vivant….
    Plus simplement on pourrait introduire un bonus/malus suivant l’espérance de vie de certaines professions un professeur vit en général plus longtemps qu’un maçon, un élus devient plus vieux qu’un ouvrier dans la métallurgie

    • Childeric Genemar dit :

      Une personne n’ayant pas d’héritage a de fortes chances de ne pas avoir eu une pension très élevée, probablement très proche du minimum retraite, donc considérons ca comme de la solidarité et sur des montants supplémentaires marginaux.

      Actuellement, la transmission du vivant est plafonnée (ou très taxée au dessus du plafond). Si le don du vivant permet de transférer l’argent des personnes âgées (dont ils n’ont pas vraiment beaucoup besoin) aux jeunes (qui en ont vraiment besoin), ça me va. Mais ca reste risquer, on ne sait jamais trop quand on mourra et on ne se risquera pas a tout donner.

      Le bonus/malus par profession maintien le problème des carrières multiples ou de la « faute a pas de chance », donc d’inquiété.

      Vous avez raison en pointant ces risques, mais ils sont probablement marginaux en nombre et en montant. Le modèle parfait n’existe pas, il faut juste tendre vers et accepter qu’il y aura toujours des « petits malins ».
      Ne visons pas le modèle parfait mais le plus efficace

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