pour une fiscalité plus juste, plus équilibrée et plus progressive
il faut revoir totalement et de fond en comble la fiscalité française afin de la rendre plus juste, plus équilibrée et plus progressive. – seulement 43 % des Français paient l’impôt sur le revenu ; il faudrait atteindre 85 % en rendant l’impôt plus progressif ; en contrepartie on baisserait la TVA au taux normal et si possible davantage encore sur les produits de première nécessité ainsi que les taxes sur les carburants et énergies qui pèsent d’un poids énorme sur le budget des ménages modestes ; les français à bas revenus s’y retrouveraient alors que les hauts revenus contribueraient davantage. – il faut rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune en exonérant la résidence principale – une partie des impôts allant à l’aide sociale, il faut cesser de verser des allocations à ceux qui n’ont jamais contribué et cotisé au système (immigrés, demandeurs d’asile notamment) ; de plus, il faut supprimer toutes les allocations qui constituent un complément de revenu (primes diverses versées au petits salaires) et, en contrepartie, alléger les charges sociales des entreprises : ainsi les salariées auraient comme revenu uniquement le salaire mais qui serait revalorisé du fait de la baisse des charges patronales.
Il faudrait surtout simplifier la fiscalité . Pour rappeler un peu l’origine de l’ISF : il a été crée en 1982 par le 1er gouvernement Mitterand ; il s’appelait IGF : IMPOT SUR LA GRANDE FORTUNE, c’est tout dire : l’esprit de cet impôt – pas idiot à l’époque – était de demander une contribution supplémentaire aux très très riches . Aujourd’hui, ces derniers sont presque tous installés dans des pays qui ne pratiquent pas la punition pour ceux qui ont souvent beaucoup travaillé et qui ont réussi. La plupart des vraies grandes fortunes sont des réussites du travail et non de l’héritage. Ceci dit aujourd’hui et jusqu’à l’année dernière, on a finit par ne taxer que les « petits riches », c’est-à-dire les épargnants qui ont mis des dizaines d’années à se constituer un « petit patrimoine » sans pour autant faire d’eux des gens vraiment « fortunés » .Ceux qui sont pour le rétablissement de cet impôt -abandonné par tous les pays voisins qui l’avaient essayé- sont ceux justement qui ne le paieront pas. Cet impôt décourage ceux qui triment pour réussir, il décourage aussi les épargnants et ne contribue pas efficacement au budget de l’état : remplaçons le par une progressivité plus grande de l’impôt sur le revenu, en faisant payer l’impôt par tous sans exception (même de façon quasi symbolique) il n’est pas normal que plus de la moitié de la population ne paye aucun impôt direct. Une grille « tarifaire » intelligente devrait permettre d’être efficace, du point de vue de son rendement, juste, et aussi de permettre de diminuer taxe sur les carburants, CSG (autrefois à 1,10% sous Rocard, aujourd’hui 17,20%) et TVA sur les produits courants.