Développer des plans cohérents de mobilité
En tant que présidente d’une association de protection de la nature (Amis de la Forêt de St Germain et de Marly), j’ai constatée que ces enquêtes publiques sont une consultation complètement formelles et que la décision est prise par avance par le politique en lien avec la technostructure : en 2008, une enquête publique a eu lieu pour créer une déviation ferroviaire à l’intérieur de la ville de St Germain reliant deux gares : pas d’estimation de la fréquentation et surtout pas de vision d’ensemble de cet « appendice » et pas de présentation d’une solution alternative par ligne de bus, etc …
Dans une réunion récente avec le sous-préfet des Yvelines avec un collectif d’associations de protection de l’Environnement (CADEB) dot les Amis de la forêt font partie, le sous-préfet nous a fait comprendre que c’était l’homme politique qui avait le plus d’influence qui gagnait. En l’occurrence, le maire de l’époque de St Germain-en-Laye a plaidé pour sa cause ne concernant que 50 000 personnes (une commune riche se fait payer par la Région et le Département, une voie ferroviaire interne) ; par contre le Tram 11 qui doit relier Sartrouville à Epinay pour 300 000 personnes est relégué aux calendes grecques.
Ma question : Comment décider d’un réseau d’infrastructure au service de tous et non des communes les plus riches et ou influentes politiquement ?
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