Et pourquoi pas sinon des « Projets de Loi d’Iniative Citoyenne » ?
Bonjour,
J’espère ne pas trop « arriver après la bataille » (puisque le Grand Débat National c’est clos il y a bientôt 1 mois), mais concernant le controversé débat sur le « RIC » (Référendum d’Initiative Citoyenne), pourquoi ne pas aussi explorer la possibilité de « Projets de Loi d’Initiative Citoyenne » : c’est-à-dire que, à partir d’un certain nombre de citoyens signant en faveur de ce projet de loi (d’initiative citoyenne, donc), celui-ci serait soumis à l’examen du Parlement.
Et afin que ce dispositif puisse répondre aux revendications actuelles de démocratie directe (ou disons « plus directe »), il serait joint (précision importante !) à un autre dispositif de « motion impérative de vote » (j’espère la terminologie appropriée) : dans chaque circonscription législative et pour chaque projet de loi en débat au Parlement (que celui-ci soit « d’initiative citoyenne » ou pas), il y aurait la possibilité, SI un nombre SUFFISANT de citoyens de la circonscription en exprime le souhait, d’organiser un référendum local sur ce qui doit être le vote du député de la circonscription à ce vote.
Ainsi, il y aurait un dispositif de démocratie directe qui viendrait compléter la démocratie parlementaire au lieu de se mettre en opposition à celle-ci (même si je suppose qu’une telle motion puisse mettre le député en question un peu de mauvaise humeur), et surtout cette deuxième disposition permettrait aux citoyens de chaque circonscription le choix entre « se saisir du dossier » ou faire confiance à leur député pour voter au mieux sur le projet de loi en question.
Voilà. Qu’en pensez-vous ?
Je suis un peu loin des commentaires ci-dessus,
Le grand débat fut une bonne chose, de quoi vider un peu son sac. Mais le débat doit être permanent. Où?au sein de réunion partisane de partis comme le MoDem, mais aussi syndicats, associations diverses, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, Si l’on regarde le nombre de listes européennes en France, il y a pas mal de sensibilités ayant pignon sur rue, et si le citoyen ne trouve pas chaussure , il en crée un autre. Mais ce n’est pas la solution. Il faut débattre pour construire les choix d’actions de demain. Et il faut réussir à construire un compromis acceptable par la majorité des décideurs que nous sommes (électeurs). Même à l’heure des réseaux sociaux et des réactions épidermiques dans la minute ou l’heure, il ne faut pas craindre de passer quelques années pour affiner et convaincre. Pour chaque sujet il y a 1000 avis différents, soit il faut 1000 partis, et l’immobilisme qui va avec , soit la sagesse nécessite d’arrondir ses opinions pour finir à 2 ou 3 compromis, qui ne feront jamais consensus, sauf dans la république d’un ermite.
Je suis conscient qu’il y a des urgences extrêmes, Le réchauffement et la gabegie d’énergie en est une, mais avant de prôner une dictature écologique, comme je l’ai entendu, je préfère regarder mon nombril, ou la poutre dans mon œil, en expliquant si j’ose mes choix à mon voisin. Le chômage en est une autre.
Minimiser son impact sur les choses partagées : l’atmosphère, les océans, les chaînes alimentaires sauvages, … Avant de mettre au pilori une profession ou un industriel, penser qu’il travaille pour des clients consommateurs. (nous).
Le référendum deviendra une bonne chose dès que les citoyens répondront à la question.
La démocratie fonctionnera bien dès qu’une très grande majorité de citoyens intégrera dans ses choix l’intérêt de tous à moyen et long terme et tous ce sont 67 millions plus nos 7,5 milliards de voisins. Je crois comprendre que pour l’instant c’est le court terme et my backyard (mon jardin) qui tient la corde
Au global : d’accord, la politique n’est pas l’affaire des politiciens, c’est l’affaire de tous. Doit devenir politicien, celui qui veut écouter, synthétiser et, s’il en obtient la délégation, agir en serviteur de la collectivité