Démocratie et citoyenneté Mode de scrutin

Légitimité et quinquennat

La réforme du quinquennat semble avoir interdit toute possibilité de cohabitation. Pourtant, la tradition du  » front républicain », c’est à dire la coalition des partis politiques contre le RN a conduit à une élection par défaut du président de la République, comme en témoigne l’absence de majorité parlementaire depuis 2022.

Il en résulte une gouvernance par 49 3, ordonnances et autres décrets, sans pour autant que les députés aillent au bout de leur pensée par une motion de censure. On peut comprendre cette attitude par l’impossibilité par le président de la République de dissoudre une Assemblée tout juste élue par les Français.

Il en va autrement aujourd’hui, après deux ans sans majorité et un gouvernement autocratique de facto. Il me semble du devoir du président de la République, en tant que gardien des institutions de la Vème République, de provoquer des législatives anticipées par la dissolution du Parlement. Il n’en prend pas la voie avec le remaniement ministériel.

Peut-on s’appeler  » démocrate » et participer plus longtemps à ce qui s’apparente, dans les faits, à une monarchie ?

Or, si ni le président de la République, ni l’actuel Parlement ( motion de censure majoritaire) ne prennent leurs responsabilités, que restera t il aux Français pour les différencier des Russes, des Chinois ?

Sans doute une seconde révolution !

Les notes de cette contribution

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In medio stat virtus cette contribution me semble réaliste, pragmatique et nécessaire
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Décalé cette contribution est originale et innovante
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À peaufiner cette contribution me paraît intéressante, certains points restent encore à approfondir
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Why not cette contribution fait avancer le débat même si je ne la partage pas à 100 %