Comment l'Europe peut valoriser ses territoires et populations ? Migrations, tourisme, Outre-mer

décolonisation

L’hypothèse d’une indépendance (décolonisation ?) de la Nouvelle Calédonie n’est pas un problème simple.
D’une part les Kanaks y vivaient avant, sans occuper la totalité, d’autre part il me semble qu’il n’y avait pas clairement à l’époque de « titre de propriété » à leur égard.
D’autres populations s’y sont installées, principalement au sud de la grande terre (nombreux sont de plus ceux qui y sont nés depuis) et y vivent depuis longtemps ; il est délicat de les exclure maintenant.
Si j’ai bien compris il y a 33 subdivisions administratives, regroupées en trois régions dont le découpage n’est pas forcément le mieux choisi.
Il me semblerait souhaitable de faire une sorte de sondage, dans chacune de ces subdivisions, pour estimer quelles sont celles qui sont à majorité kanak indépendantistes (il y a aussi des kanaks souhaitant s’intégrer à la république française, comme Mayotte).
S’il était possible de délimiter ainsi une région clairement kanak indépendantiste ; il me semblerait souhaitable d’y organiser un référendum pour y demander s’ils souhaitent intégrer la république française (comme à Mayotte, et non l’inverse), puis de les déclarer indépendants s’ils ne désirent pas l’intégrer. Ceci n’empêcherait en rien les habitants d’y conserver la double nationalité.
Ceci n’exclurait en rien la possibilité pour la Kanakie d’intégrer ultérieurement la république française, de même que rien n’interdit aux anglais de demander à réintégrer l’union européenne (on pourrait reprendre au mieux nos traditionnelles chamailleries amicales…).
Le reste de la Nouvelle Calédonie, ainsi clarifié, pourrait alors être restructuré en régions mieux adaptées.

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