Pour une écologie non punitive et décentralisée
3 .2 Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?
Facilités de crédit : la vieille voiture ou la vieille chaudière coûtent cher en combustible et en entretien, un prêt à taux zéro permet le changement surtout si les mensualités de remboursement équivalent aux économies réalisées.
3.3 Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ?
L’Etat doit avoir en charge les grandes infrastructures internationales et interrégionales (autoroutes, voies ferrés, canaux, énergie, télécommunications, …) et veiller à corriger les « effets de bords » entre les régions
– se déplacer, se loger, se chauffer : gestion principalement par les régions
– se nourrir : c’est à l’Etat qui revient de garantir la quantité et la qualité de l’alimentation du pays.
Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
Le nucléaire peut aider à décarboner rapidement notre économie, mais je ne comprends pas pourquoi les chinois sont capables de construire un EPR plus vite et moins cher que nous. Une commission d’enquête devrait analyser en détail l’investissement de Flamanville…
La puissance publique devrait aussi pousser les recherches sur la voiture à hydrogène…
3.5 La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous. Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
Depuis l’origine, la faune et la flore de la terre ont évolué. Il n’est pas logique de considérer que toute évolution doit être maintenant proscrite. Les scientifiques doivent chercher à mesurer les conséquences pour l’humanité des évolutions que volontairement ou non, nous favorisons. Plus ces conséquences pour l’humanité seront manifestes, plus il sera possible de faire partager par tous les décisions nécessaires.
Le principe de précaution ne doit pas être suffisant pour initier une réglementation.
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