Révolutionner le design territorial : pour une ingénierie démocratique radicale
Si chacun fait un effort il est possible de revivifier un tissu territorial gravement déchiré (- 3 Mo de paysans en 50 ans…). Outre que cela est possible cela est nécessaire pour une simple raison : le coût des ressources fossiles va croissant sur l’ensemble des communautés et la réduction des déficits écologiques, humains, financiers qu’il génère passe par la rénovation du design territorial.
36 000 communes c’est 20 000 de trop. Inspirons nous de nos voisins. Pas une seule commune de moins de 1000 habitants : un maire pour 1000 habitants minimum (peut être un peu moins dans les territoires très désertifiés) avec des moyens : une école publique primaire dans chaque commune et un budget de dépense courante couvert à 50 % par des recettes locales pour responsabiliser les communautés.
100 départements : c’en est deux fois trop. Il en faut 50. Certains départements sont structurellement incapables de construire l’avenir de leurs habitants, à l’heure d’internet, le design territorial départemental conçu pour permettre au citoyen de contacter l’état à une journée de voyage à cheval est totalement obsolète. Cette réforme doit cependant permettre de conserver des services territoriaux mais de dégonfler les charges de représentation, d’administration pour redéployer les dépenses vers les besoins de demain.
Plus de double mandat. Pas plus de deux mandats successifs dans un poste exécutif. Attention sinon au risque de division de la nation sur un modèle Hispano/ Italo/Belgo/Britannique.
La mission des communes rurales dans le droit fil de la COP21 : aller vers l’autosuffisance énergétique et alimentaire, des services de base de santé, d’éducation, de culture, d’accueil et de convivialité. Promouvoir l’initiative locale collective et individuelle. Cela concerne 10 millions de français directement et tous les autres indirectement en raison des besoins de démocratie, de biodiversité, d’eau potable issue d’une agriculture durable, de sols protégés et d’un réchauffement climatique limité à 2°C à l’horizon 2100. La ruralité est le creuset de l’élaboration de la France de demain.
La réduction des charges fiscales et administratives est impérative pour permettre à l’activité de devenir durable sur notre territoire qui est notre première richesse non humaine.
Le droit du travail doit être réformé pour permettre au travail de redevenir compétitif dans les petites communes rurales (<3000 h), par exemple en instaurant des durées de travail plus longues que compense la faiblesse des temps de trajet en zone rurale.
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