Valoriser davantage les élèves
1) L’école n’est pas suffisamment un lieu de bonheur, en partie parce qu’elle est un lieu d’évaluation négative. Comment donner envie aux élèves de travailler et d’apprendre ? En évaluant des progressions et non en faisant de l’évaluation une sanction. Au lieu de faire de nouveaux devoirs qui remettent les élèves en échec devant de nouveaux échecs, il faut retravailler chaque devoir jusqu’à la réussite. Cela implique un suivi des élèves qui est malheureusement difficile dans des classes à 38 élèves.
2) Il faut d’autres intervenants que les professeurs, pour en faire un lieu de vie avec des activités épanouissantes et qui n’ont pas à être évaluées, activités artistiques, sportives, culturelles. Il serait bon de multiplier les possibilités de transmission de savoirs qui ne soient pas scolaires et avec un temps réservé.
Ou alors juste rendre aux enseignants du temps, du matériel et de l’espace, pour partager ces activités sportives, culturelles et artistiques en cohérence avec le reste du vécu de la classe, fournissant un terreau d’expériences partagées, positives, créatives et non-évaluées. Sur lequel faire germer les apprentissages moins ludiques.
Le recours systématique à un intervenant « spécialisé » est une illusion de qualité et de pédagogie.
Combien d’éducateurs sportifs municipaux assurent leurs séances, contre le gré de l’enseignant, en humiliant les moins dégourdis, en utilisant la compétition comme ressort, en dégoûtant les moins sportifs…
Combien de dames désœuvrées auto-proclamées artistes et dénuées sinon de toute référence culturelle (adaptée aux enfants ?) en tout cas de pédagogie, se sont proposées pour animer les temps périscolaires Peillon ?
Combien de capitaines … pour servir de référence à l’enfant ?