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Et si on syndiquait tout le monde

Les syndicats aujourd’hui ne sont plus représentatifs du monde salarial et quand bien même certains sont plus opérationnels que d’autres, le nombre de syndiqués est trop faible pour pouvoir engendrer des dialogues de grande ampleur sur les grands sujets du monde du travail ( durée du travail, contrats de travail, formation, avenir de l’industrie, avenir des services, avenir de l’artisanat, etc… ) et y obtenir une légitimité dans le monde du travail.
Je propose de réfléchir à une réforme qui ferait que :
– chaque salarié serait automatiquement affilié à un syndicat de son choix moyennant une faible cotisation dont la moitié serait pris en charge par l’entreprise. Le montant doit être calculé au plus juste ;
– les nombre de syndicats serait fixé par le gouvernement (après négociation avec eux), charge à eux d’opérer des regroupements éventuels ;
– une charte nationale indiquerait quels serait leurs attributions au sein des entreprises et services et quels seraient leurs moyens ;
– l’Etat ne donnerait pas d’argent aux organisations syndicales ;
– l’Etat définirait les statuts généraux des organisations syndicales ;
– l’Etat gérerait les conflits et serait l’arbitre de tous les litiges ;
– …
Bon, utopique me direz-vous. Oui mais s’il y a des mesures fortes elles seraient bien plus utiles et avec une portée incommensurable dans ce domaine plutôt que dans les domaines de l’immigration, de la déchéance de nationalité, de l’abolition des 35 heures et j’en passe et des meilleurs.
Pierre Schneider

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