légaliser le cannabis mais le faire vendre par les pharmacies
Bonjour,
Je me base sur une autre contribution (du 19 décembre 2016) et de ses réponses.
L’auteur partait du principe que cette prohibition était totalement inefficace
Cela a pour effet :
de décrédibiliser la loi
de coûter des moyens et de hommes pour lutter qui pourraient être mieux utiliser ailleurs.
de créer un marché souterrain bien trop important et dangereux.
de se priver d’une source de revenu importantes que seraient les taxes.
de créer une injustice vis à vis du tabac qui lui est légal.
d’autres effets particulièrement négatifs découlent de cette prohibition.
Cependant lever l’interdit pourrait avoir pour effet de dé-diaboliser ce produit dangereux avec plus de consommateurs et une consommation débridée, ce qui peut se discuter.
Je pense que c’est un produit dont les effets sur le corps et sur le cerveau sont indiscutables et on ne peut passer d’une interdiction à une consommation débridée
Or, en parallèle nous pouvons constater que les pharmacies qui sont presque les derniers commerces de proximité qui restent aujourd’hui, sont largement mises à mal par les lobbies de la grande distribution.
Ainsi un pharmacien qui connait les produits qui ont des effets sur le corps, qui sait les effets et les réactions à avoir, qui a l’habitude des marchés très réglementés pourrait s’occuper de la vente de cannabis. Cela créerait une manne financière qui relancerait ce secteur de l’économie.
De plus un pharmacien serait particulièrement avisé pour reconnaître les signes d’addictions ou d’effets indésirables et pourrait refuser de vendre le produit ou de guider le client vers des centres d’aides etc etc.
Ce serait un bon compromis, qu’en pensez vous ? Quels défaut à cette idée selon vous et quels obstacles à son application ?
Il y a en effet deux questions en une et merci d’avoir énoncée la seconde
1. faut il légaliser ? le bon sens dit que oui, la classe politique y semble plutôt opposée dans sa majorité, sans d’ailleurs vraiment l’expliquer autrement que par des considérations moralisantes. [Etonnant d’ailleurs comme ce sont les même qui montent dans les tours ( si j’ose dire) pour 3 burkinis sur une plages, et qui ferment les yeux sur des millions de gens enfreignant la loi – le Modem gagnerait a sortir de cette ambiguité ?]
2. Comment encadrer la légalisation : et vous proposez la vente en pharmacie, sur la base de leur savoir faire en matière d’addiction, qui est sans doute réel. Il me semble toutefois que ce serait un dévoiement du rôle des pharmacies, dont l’encadrement d’installation et de tarif sont liés à la vente de médicaments.
l’alcool est en vente à peu près libre, mais je conçois que « le shit vendu chez Carrefour » … cela serait optimisant mais ferait désordre. Le tabac est vendu chez les buralistes uniquement. Alors s’il faut encadrer la vente, assimilons le cannabis au tabac ( yc avec des paquets anonymisés) et profitons de ce monopole de distribution et de cette compétence là.