Pour relancer une Union en panne, il faudrait remplacer ses institutions, qui représentent les États membres, par une assemblée davantage ancrée sur le territoire et complémentaire au Parlement européen : un Sénat des régions européennes. Les pouvoirs régionaux connaissent bien – ou mieux – les besoins réels des populations. Les Régions européennes ont des spécificités culturelles et géographiques, climatiques, mais aussi de très nombreux points communs économiques et politiques.
Le Sénat des Régions européennes, qui remplacerait le Conseil européen et l’Eurogroupe, et le Parlement européen, représentant directement les citoyens européens, décideraient des lois de l’Union. Comme dans tout système bicaméral, un véritable Gouvernement européen, à la place de la Commission, serait responsable de ses actes devant le Parlement ou le Congrès réunissant les deux chambres législatives.
Le Sénat des régions européennes pourrait être une émanation du Comité des Régions (CdR), qui à l’heure actuelle n’est qu’un organe consultatif composé de représentants élus au niveau local et régional provenant des 28 États membres de l’UE.