Historiquement il me semble que la croissance résulte d’équipement en masse des ménages. La création d’infrastructure ne suffit pas. Grosso modo il faut 2 % de croissance pour vraiment créer des emplois de l’ordre de 500 000.
Il faut 1 ou 1,5 % pour revenir à la pleine utilisation des moyens de production.
Exemple reconstruction d’après guerre, équipement des ménages dans les années soixante, puis calme des années 70, reprise fin des années 80 avec la micro informatique, crise en 92-93, reprise fin des années 90 avec la téléphonie mobile, l’internet, l’Euro. Après c’est dans les pays émergents que la croissance se développe y compris les pays de l’Est de l’Europe. Nos pays occidentaux sont gavés.
En attendant une possible vague d’achat de robots domestiques, on constate que le chômage touche les personnes les moins bien formées.
En considérant le nombre de gens sans travail, les besoins d’économie d’énergie, le nombre de logements insalubres facteur d’une mauvaise santé, les différents problèmes sociétaux des grands ensemble, je propose de reconstruire la France.
Selon l’Insee il y a au moins 1 million de logements vétustes mêmes habités par leurs propriétaires qui n’ont plus les moyens des les entretenir, sans compter ceux des marchands de sommeil.
Les lois sur le logement ne sont pas assez volontaristes sur ce point. Elles espèrent créer des conditions favorables, souvent coûteuse en défiscalisation, et attendent qu’elles produisent leurs effets.
Le PIB de la France, c’est environ 2100 Mds d’€. 1 % c’est donc 210Mds.
Il y a un plan national de rénovation urbaine (PNRU) prévu à 20Mds.
Pour les ordres de grandeurs, avec des calculs grossiers à partir des chiffres de la FFB, on arrive à 1100€ du m2 en neuf. Donc pour 1M vétustes à 70M2 il faut 70 Mds.
LA loi devrait donc obliger l’identification sur des critères de passoires energétiques, d’insalubrité (humidité, luminosité, etc), la destruction de ces logements et la reconstruction si possible le plus près possible sur place pour ne pas déraciner les habitants.
Après identification, il faut construire à des normes améliorées un/des batîments transitoires qui logeront les délogés le temps de la reconstruction. Les travaux sont financés par les loyers qui seront payés par les locataires ou par un droit de préemption sur le nouveau logement à la mort des propriétaires. Ceci pour une transition douce. Sinon on peut passer par l’expropriation. Une caisse de financement peut être créée. C’est un peu le schéma de la reconstruction de Paris sous Haussmann en l’améliorant.
Il faut forcer la reconstruction avec des règles d’autonomie de chauffage par photovoltaïque, éolien, géothermie, isolation. Il faut lancer des programmes partout.
La construction doit favoriser l’embauche locale, relancerait l’industrie.
Le financement est assuré par les loyers en les gardant proches des anciens et avec une caisse alimentée par l’emprunt auprès des particuliers, entreprises. Zéro argent public !