– Exemplarité de l’élu. L’élu représente la communauté qui l’a élu, il doit être exemplaire. Toute condamnation en dernier ressort (après appels) pour des faits relatifs à l’exercice du mandat d’élu (détournement de fonds publics, abus de biens publics, financements occultes de campagnes électorales, etc.) devraient entraîner une inéligibilité permanente et définitive.

– Indemnité de fonctionnement et notes de frais. L’écart entre le secteur privé et le fonctionnement du secteur public est trop important. Comme dans les entreprises, les remboursements ne devraient intervenir que sur base de frais réels et moyennant justificatif, afin de limiter les abus et dérives. Cela contribuerait à l’efficacité de la dépense publique.

– Des audits et enquêtes sur la probité des élus. Trop d’actes malhonnêtes ne sont jamais démasqués aujourd’hui. Il faut prendre les devants et mener des audits et enquêtes de façon régulière par un organisme spécifique, en particulier en ce qui concerne l’utilisation des fonds publics. Cela pourrait fonctionner sur le même mode que le contrôle fiscal, avec un contrôle aléatoire.

– Des Ministres expérimentés. Trop de Ministres ne connaissent rien à leur domaine d’activité lorsqu’ils sont nommés, ces nominations étant avant tout le fruit de jeux politiques internes aux partis, avant d’être des nominations de qualité pour le pays. Une nomination ne devrait être valide que si la personne démontre son expertise du sujet. On peut imaginer des « grands oraux » des Ministres nommés devant le Sénat et/ou l’Assemblée nationale, qui serait chargé(s) de juger les connaissances et aptitudes de la personne – comme c’est le cas des Commissaires européens au PE. Les commissions de travail auditionneraient le Ministre en charge du même sujet (commission affaires étrangères pour le Ministre des Affaires étrangères, etc.). Ainsi, cela éviterait d’avoir un Ministre du travail qui n’a jamais travaillé dans le privé, ou un Ministre des affaires étrangères qui ne connait pas les dossiers internationaux.