Ecole du savoir être
Le savoir être
A tous les niveaux les enseignants vous disent qu’un des freins majeur à la progression des élèves est leur faible capacité d’attention. Ce problème est depuis longtemps rejeté d’emblée sur les enseignants et leur capacité à intéresser leur élèves, et le débat sur la pédagogie s’installe, les expérimentations prometteuses fusent, les élèves grandissent et les résultat régressent. On n’en sort plus. Il y a autre chose. Nous sommes tous d’accord pour dire que le monde à changé, que les enfants croulent sous les sollicitations. Qu’en est-il du respect des parents, de l’école, du professeur ? De la solidarité familiale ? De l’apprentissage d’une autonomie responsable ?
Il faut instaurer un parcours éducatif ou le savoir être, à sa place : en tant qu’incontournable ouverture vers les apprentissages. La première chose est de restaurer les différences entre les étapes que sont la maternelle, le primaire, le collège et le lycée. La tendance à vouloir gommer les différences pour ne pas traumatiser ces pauvres petits « choupinous » n’a aucun sens. La souffrance du harcèlement qui devient facile dans l’indiscipline, le laisser aller, le manque de respect, la violence physique et verbale, qui n’ont pas leur place à l’école c’est cela qu’il faut combattre et non des violences supposées qui sont seulement des épreuves utiles.
Au contraire, le fait de dire, maintenant, tu vas à la « grande école » est valorisant et constructeur et la différence bien marquée donne du crédit aux paroles.
La différence doit se voir : à partir du primaire, c’est un professeur, qu’on respecte, qu’on n’appelle pas par son petit nom, on est là pour apprendre. Au cours préparatoire et CE1 une véritable politique d’éducation au savoir être est mise en place pour que l’enfant sache se comporter à l’école.Tout cela n’est que paroles si on ne met pas des moyens adaptés de remédiation aux problèmes que sont les écarts de comportements récurrents : Ces élèves doivent avoir des séances d’éducation, en effectif très réduits, en dehors des heures pour apprendre à se comporter.
Tout à fait d’accord. Il faut en finir avec le « il est interdit d’interdire » de Mai 68, point de départ de la fin de la discipline à l’école.
Pour cela il faut aussi éduquer les parents, de façon contraignante s’il le faut, en punissant sévèrement les parents qui viennent menacer les enseignant qui veulent simplement mettre du calme dans leur classe.
A 6 ou 7 ans, un enfant ne voit pas un manque de respect envers son enseignant en le tutoyant ou l’appelant par son prénom. Il n’y a sûrement pas plus de harcèlement de nos jours qu’il y a 30 ans, mais aujourd’hui, il est reconnu et combattu. J’ai aussi l’impression qu’on a cherché à gommer les différences entre primaire et collège, non pas pour protéger les « choupinous », mais pour leur en demander toujours plus, toujours plus vite et plus tôt. Laissons-leur le temps de grandir et enseignons les compétences du SAVOIR COMMUNIQUER, on évitera des punitions inefficaces et stériles.