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Rendre la conduite de l’Education Nationale au Peuple !

Depuis longtemps (toujours ?) l’Education Nationale vie en autarcie par rapport au pays réel.
Or en parodiant Clémenceau, on pourrait dire que « L’éducation est une chose trop sérieuse pour être confiée aux enseignants ».
En effet, il existe au Parlement des commissions spécialisées sur les sujets importants pour la France (Affaires étrangères, Défense, Affaires économiques, Etc…), mais le sujet de l’éducation est confié à une commission mixte « Affaires culturelles et de l’éducation » (L’ordre des termes est déjà tout un programme !).
Quand on regarde les sujets sur lesquels se penche cette commission, on voit que la grande majorité porte sur les Affaires Culturelles. Trop peu de temps, de réflexion et d’énergie est consacré à l’Education.
Je propose donc de créer une « Commission de l’Education », travaillant à temps plein sur ce sujet, pour pouvoir le faire sortir du cercle fermé du ministère de l’Education Nationale, et donner à la représentation nationale (le Peuple) un droit de regard plus pertinent et efficace qu’aujourd’hui.

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Les réponses (5)

  1. David MOREZE dit :

    De prime abord, l’idée peut apparaître séduisante, mais confier le contenu des programmes aux politiques me semble potentiellement risqué. D’une majorité à l’autre, on pourrait assister à une « valse » des contenus.

    • David MOREZE dit :

      Un enseignant doit-il être le représentant de son savoir ou du peuple? Ce ne sont pas des commissaires politiques.
      C’est justement parce que je crois en la démocratie, que j’ai la conviction que les savoirs doivent être autonomes des passions du moment.
      A mes yeux, votre contribution est pleine de sens pour de petites parties des programmes à finalité professionnelle, mais beaucoup moins pour les enseignement généraux.

      NB: Je trouve votre réponse bien agressive. Puisque je suis là à débattre, c’est que je suis démocrate…

  2. Noël GAUTIER dit :

    Je pense que, malheureusement, les députés de tous bords ne sont pas connectés avec la réalité du terrain dans le domaine de l’éducation, ce qui est beaucoup moins vrai dans d’autres domaines. Contrairement à Clémenceau, je pense que les enseignants ne sont pas assez sollicités dans des réformes qui, souvent, sont comme un coup d’épée dans l’eau.

    • Christian RUBAT DU MÉRAC dit :

      Au contraire, il me parait évident que le sujet dont les Français sont le plus au courant et dans lequel ils sont le plus impliqués est bien l’Education.
      Nous sommes tous passés par l’école et nous y avons nos enfants et petits enfants.
      Si les enseignants ne sont pas « assez sollicités » pour les réformes, c’est justement parce qu’elles sont décidés au plus profond du ministère, par des ANCIENS enseignants, qui préfèrent le travail douillet du bureau à la salle de classe. Ce sont eux qui sont coupés de la réalité, et qui sont un peu des « expérimentateurs fous », ce qui explique le trop grand nombre de réformes.
      Sur ce sujet, comme nous tous, nos élus sont sans doute plus proche de la réalité de terrain que beaucoup de membre du ministère.
      Par ailleurs, comme pour la Défense, la commission parlementaire pour l’éducation serait bien entendu à travailler en coopération avec le ministère.

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