Vertus de l’échec
Je me permets de citer Charles Pépin dans « Les vertus de l’échec ». Il établit « quatre invariants », qui pourraient, selon moi, constituer un vrai programme :
1. Valoriser les erreurs des élèves pour les nouveaux chemins qu’elles ouvrent ;
2. Développer les points forts plutôt que vouloir corriger les points faibles ;
3. Relier davantage l’entreprise à l’école en montrant que des échecs successifs peuvent être précurseurs d’un succès ;
4. Valoriser les « savoirs utiles », donner une utilité concrète aux connaissances.
Il faudrait commencer par former les enseignants dans ce sens.
Apprendre aux élèves à « apprendre de ses erreurs » et reconnaître ouvertement ses propres erreurs devant la classe. Une révolution culturelle en France et tout un programme.