En vue des négociations relatives au Brexit, Theresa MAY a récemment annoncé que si l’Europe ne se montrait pas prête à négocier, elle pourrait faire du Royaume-Uni un paradis fiscal (et social – flexibilisation du travail à outrance) au porte de l’Union Européenne.

Or, nous n’avons pas attendu le Brexit pour vivre des situations de concurrence entre des pays, et le Luxembourg ou l’Irlande ne se sont pas fait prier pour appliquer des taux d’imposition sur les sociétés extrêmement avantageux, ce qui faisait une concurrence directe aux autres pays.

Alors, même si cette proposition ne dépend pas (seulement) d’un pays, pourquoi ne pas proposer un taux d’imposition européen sur les sociétés. Par taux européen, je n’entends pas que cet impôt soit versé à l’UE, mais que l’UE fixe un taux de base, duquel les États membres peuvent fluctuer de 5 points.

Pour illustrer mes propos, je vais vous donner un exemple :

L’Europe fixe un taux d’imposition de base de 25 %.
L’Irlande choisit de baisser cet impôt et donc d’appliquer un taux de 20 %, la France choisit d’appliquer un taux de 30 %.

Cela nous éviterait d’avoir des aberrations du genre :
Irlande : 12,5 % en 2016
France : 34,42 % en 2016

Voir un article intéressant sur le sujet :
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/09/09/29006-20160909ARTFIG00259-impot-sur-les-societes-bataille-acharnee-en-europe.php